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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

N'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture !

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 18:16

En mai, les jardiniers le savent, on recommence à s'occuper des plantes. Et pas qu'un peu ! Sortez vos agendas, le calendrier du jardinier est chargé durant ce doux mois de mai. Semis, arrosages, récoltes, traitements, engrais, plantations... Bref, on jardine !

 

Mai au jardin

 

La nature est maintenant bien réveillée, fleurie et généreuse. Et pour les jardiniers, c'est le signe qu'il est temps de s'activer. Vous avez déjà semé votre pelouse, sinon, c'est vraiment le dernier moment, sans quoi elle n'aura pas le temps de faire des racines avant l'été. Pour lui donner un petit coup de pouce, mettez de l'engrais, mais attention, uniquement sur pelouse humide.

 

Côté arbres et arbustes, sortez vos sécateurs et taillez ceux qui en ont besoin. Les arbres à floraison printanière devront quant à eux attendre que toutes leurs fleurs soient fanées avant d'être taillés. En attendant, vous pouvez enlever les fleurs fanées des branches.

 

jardin.jpeg

Vous pouvez aussi préparer les boutures, notamment des hortensias, en prélevant des tiges.

 

Il est temps de planter des fleurs, muguet, géraniums, fuchsias et autres vivaces... Les rosiers pour leur part vont entrer en période de floraison pour notre plus grand plaisir, mais surveillez bien les pucerons et arrosez ceux que vous avez récemment plantés.

 

Le potager n'est pas en reste ! Faites les semis que vous planterez fin mai : carottes, potirons, courges, épinards, maïs, pois, ciboulette... Un petit conseil si vous semez de la laitue : ne semez pas tout d'un coup en pleine terre, cela vous permettra d'espacer vos récoltes. Arrosez le tout généreusement et épandez du purin d'ortie. Mettez aussi en terre vos plans de tomates et de haricots. Enfin, récoltez les premières fraises. Savoureux programme !

 

Au verger enfin, posez les bandes gluantes sur les troncs pour éviter les infestations et traitez arbres et vignes.

 

Mai au balcon

 

Terrasses et balcons vont se repeupler. Vous pouvez en effet sortir cactées, plantes grasses et grimpantes. Mai est aussi le bon moment pour planter annuelles, géraniums et aromatiques. Les fleurs font aussi leur grand retour selon les plans que vous avez eu le temps d'imaginer pendant l'hiver.

 

L'arrosage se fait de plus en plus généreux, jusqu'à 1 dl par jardinière chaque soir par temps sec. Pensez aussi à pailler pour conserver l'humidité.

 

Mai à l'intérieur

 

Vous avez des plantes d'intérieur ? En mai, rempotez celles qui sont trop à l'étroit ou que vous venez d'acheter. Voici une astuce pour les jardiniers d'intérieur : privilégiez les pots en terre cuite, ils permettent à la terre de mieux respirer.

 

La nature étant aussi bien réveillée à l'intérieur, arrosez vos plantes plus fréquemment, apportez-leur de l'engrais et pulvérisez leurs feuilles quotidiennement. Enfin, la luminosité pouvant être plus importante à partir de mai, pensez à adapter leur placement en fonction de l'apport dont elles ont besoin, quitte à les éloigner des fenêtres pour ne pas qu'elles soient brûlées.

 

photo CVPerrine Roux, dans www.quintonic.fr

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 14:17

L'eau est une ressource précieuse à préserver et à ne pas gaspiller, y compris, cela va de soi, dans nos maisons écologiques. Un réflexe à adopter d'urgence, vu que nous consommons en moyenne 151 litres d'eau par jour et par personne. La première cible ? Nos usages domestiques. Rappelons que nous consommons seulement 1 % pour la boisson et 6 % pour la cuisine. Le reste est consacré pour 39 % à la douche et au bain, 20 % au WC, 12 % au linge, 10 % à la vaisselle, 6 % au jardin et à la voiture et 6 % pour les usages domestiques divers. Il est donc grand temps d'agir !

 

Et pour cela on adopte bien sûr des gestes économes au quotidien, mais surtout on récupère l'eau de pluie ! Cette pratique a d'ailleurs tendance à se répandre de plus en plus chez nous, les particuliers, mais pas seulement... les agriculteurs et les collectivités territoriales s'y mettent aussi !

282062524_6fbc744ccb.jpg

La récupération d'eau de pluie s'adapte à vos besoins. Il existe en effet plusieurs solutions selon l'utilisation que vous aurez de cette eau. Les modèles les plus simples sont des cuves extérieures, munies d'un robinet dans lesquelles vous puisez l'eau pour le jardin. Mais vous pouvez aussi optez pour une citerne, enterrée ou non, reliée à la maison, qui pourra alimenter les WC, le lave linge... Bien entendu, l'eau n'est pas potable, ne reliez donc pas votre pompe au lave-vaisselle, à la douche, ou à un robinet, sauf dans ce dernier cas à indiquer clairement « eau non potable ».

 

Comment ça marche ? L'eau de pluie tombe sur votre toit et s'écoule dans les gouttières, jusque là rien d'innovant... Mais cette eau ne part pas dans le réseau d'eaux usées, mais dans votre citerne de récupération. Elle est bien sûr filtrée, afin de séparer l'eau du reste, avant d'être stockée. L'eau est ensuite pompée pour être remise en pression et redistribuée à la demande. Et quand il n'y a plus d'eau dans la citerne, ne vous inquiétez pas, un gestionnaire d'eau de pluie bascule automatiquement sur le réseau d'eau de ville.

 

Côté citerne vous avez donc le choix : de quelques litres à 50 m³, la gamme est vaste. Vous optez aussi pour une citerne extérieure ou enterrée, en béton ou en polyéthylène et même désormais souple ou rigide. Ce choix va dépendre de vos besoins, de l'utilisation que vous ferez de cette eau de pluie (jardin, lavage de la voiture, WC, lave-linge, complément pour la piscine, ménage...). Comptez par exemple en moyenne 17 litres/m² pour l'arrosage de votre jardin, 60 m³ par an pour quatre personnes pour un WC classique, 11 m³ par an pour un lave-linge de classe A. Prenez aussi en compte votre potentiel de captation d'eau (où se situe votre maison, type de toiture et de couverture, surface de captage...).

 

Vous avez toutes les cartes en main, il ne vous reste plus qu'à équiper votre maison écologique d'une citerne de récupération d'eau de pluie !

 

photo CV

 

 

Écoutez la chronique sur www.frequenceterre.com, par Perrine Roux dans la rubrique Ma maison écologique

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 13:32

Profiter d’un bon spa pour se détendre et prendre soin de soi, voilà une bonne idée en attendant l’arrivée du printemps. Mais ça serait encore mieux si le spa en question fonctionnait avec une EnR ça serait encore mieux !

 

 

 

 

Ha les spas, les eaux thermales, les bains bouillonnants, les massages… ça fait rêver. Encore faut-il que l’eau reste à la bonne température, de même que les locaux. Cela représente donc une certaine consommation d’énergie. Pourtant, les thermes utilisent de l’eau naturellement chaude pour les soins des curistes alors pourquoi ne pas tirer partie de cette énergie géothermique qui jaillit naturellement ?

 

C’est ce qui a été fait dans les thermes de Saint-Gervais, en Haute Savoie. Lors de la création de la partie spa des thermes, des travaux ont été entrepris pour utiliser les deux sources thermales, non seulement pour les curistes, mais aussi pour le réseau de chauffage.

 

Adieu le chauffage à gaz ! Depuis, les thermes de Saint-Gervais sont chauffés à la géothermie qui maintient aussi l’eau des bassins intérieurs et extérieurs à la bonne température. Une énergie renouvelable qui chauffe et fait du bien au corps, que demander de plus ?

 

Pour en savoir plus :
Thermes de Saint-Gervais

 

photo CV

 

Par Perrine Roux, dans www.faiteslepleindavenir.com

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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 13:27

Le 19 avril 2012, Opinion Way a publié son enquête réalisée pour Sofinco, dont l'objet est de connaître la part du logement (loyer ou remboursement de prêt) dans le budget mensuel. Le logement représente une part relativement importante du budget des ménages. Le taux d'effort moyen est actuellement de 23,20 % selon un sondage Opinion Way pour Sofinco, soit presque un quart des revenus mensuels des ménages.

 

Quelle part du logement dans nos revenus ?

 

Opinion Way a mené en avril 2012 une étude auprès de 973 personnes de plus de 18 ans. L'objectif, connaître le poids du logement (loyer ou remboursement de prêt) dans le budget des Français.

 

Résultat, la dépense moyenne se situe à 616,36 € par mois, loyers hors charge et remboursement de prêt confondus. Dans le détail, cela représente un budget de :

  • 565,08 € pour les locations dans le parc privé,
  • 713,96 € pour les locataires de région parisienne,
  • 529,96 € pour les locataires de province,
  • 460,45 € pour les locations en HLM,
  •  798,58 € pour les acquisitions.

 

Cela représente un taux d'effort moyen de 23,20 %, soit une moyenne qui représente quasiment un quart des revenus mensuels. Toutefois, pour 22 % des personnes interrogées, le logement représente plus de 35 % des revenus, 50 % d'entre elles gagnant moins de 1 000 € par mois.

 

Elles sont aussi 22 % à consacrer entre 25 et 34 %, 41 % d'entre elles étant en cours d'acquisition de leur résidence principale. 20 % dépensent moins d'un quart de leurs revenus (5 à 24 %) et enfin 31 % y consacrent moins de 5 %.

 

Logement et autres dépenses

 

Lorsque le budget logement représente presque un quart des revenus mensuels, cela impacte forcément les autres dépenses. Ainsi, selon Opinion Way, 31 % des personnes interrogées considèrent que la part du loyer ou du prêt immobilier est trop importante par rapport à leurs revenus, 45 % étant des locataires et 22 % des propriétaires.

 

Une dépense qui est le plus ressentie par rapport à la capacité d'épargne, de manière très importante pour 27 % des personnes interrogées. Viennent ensuite, les loisirs quotidiens (20 %), les vacances (20 %), l'amélioration du logement (18 %), la santé (16 %), les vêtements (16 %) et enfin l'alimentation (15 %).

 

Un budget serré

 

Le budget logement représente une difficulté pour certaines personnes interrogées par Opinion Way. C'est d'ailleurs un obstacle dans la recherche d'un logement pour 40 % des acquéreurs, devant les difficultés de revente ou la non correspondance aux critères. 76 % des locataires sont bloqués par le loyer dans leurs recherche, devant les critères, les garanties à apporter ou encore l'obtention d'un crédit.

 

Pour faire face à ce budget logement, 70 % comptent réduire leurs autres dépenses de consommation. 46 % voit l'augmentation du revenu comme une solution. 13 % disent opter pour le déménagement, 9 % pour un déménagement dans un logement dont la surface est moindre et 5 % pour la colocation.

 

Pour en savoir plus :


Opinion Way

 

photo CV

 

 

Par Perrine Roux dans www.jegeremonimmobilier.fr

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 13:21

Une maison ne serait pas complète sans une toiture ! Elle nous protège ferme la maison et apporte en plus une touche esthétique particulière. Pente et matériaux de couverture sont autant d'éléments personnalisables qui donneront du cachet à votre toiture.

 

 

 

Un toit c'est quoi ?

 

La toiture est c'est tout simplement la partie supérieure de la maison. Son rôle ? Nous protéger des agressions extérieures : soleil, pluie, neige, vent.. Il est donc vraiment bon d'avoir un toit sur la tête ! Mais encore faut-il qu'il soit bien conçu et résistant. Pour cela, une toiture se compose impérativement de plusieurs éléments.

 

Pour les classiques toitures en pente, il faut une charpente, un isolant, un écran sous-toiture, des dispositifs d'évacuation de l'eau de pluie, une couverture et si besoin des ouvertures de toiture (fenêtres). Une toiture plate, ou toiture terrasse est quant à elle composée d'un support de toiture qui remplit le rôle de la charpente, d'une isolation, d'une couche d'étanchéité, d'une couverture et d'ouvertures de toit le cas échéant.

 

Vous avez le choix quant aux détails : type de charpente, forme du toit, matériau isolant, couverture...

 

IMG 0005Calculer la pente de la toiture

 

Impossible de choisir arbitrairement le degré d'inclinaison de sa toiture ! Plusieurs critères doivent être pris en compte et l'esthétique n'est pas le seul élément qui compte en la matière. Le calcul de la pente à proprement parlé est assez complexe, faites donc appel à un professionnel. Il prend en compte plusieurs paramètres : particularités régionales, conditions météo, matériaux de couvertures, envies esthétiques des habitants, nombre de pans...

 

Il va commencer par se référer aux normes pour connaître la pente minimale qui peut être appliquée à la toiture de votre maison. Pour cela, il identifie la zone climatique. Elles sont au nombre de trois et permettent de définir la pente minimale en fonction des intempéries. La zone 1 se situe dans tout l'intérieur du pays et sur la côté Méditerranéenne, pour une altitude d'au maximum 200 mètres. La zone 2 va de Lorient à la frontière Espagnole, sur toute la côte Atlantique, sur une profondeur de 20 km. Elle couvre aussi une bande de 20 à 40 km entre Lorient et la frontière Belge. L'altitude est alors comprise entre 200 et 500 mètres. Enfin, la zone 3 couvre la côte Atlantique, la Manche, la Mer du Nord sur 20 km de profondeur, de 500 à 900 mètres. Le calcul est ensuite affiné en fonction de la situation particulière de chaque maison, en fonction de trois critères : exposé ou normal ou protégé. La pente minimale admise est alors identifiée en fonction des conditions climatiques.

 

Ensuite, il faut décider du matériau de couverture, car il ne peuvent pas tous être posés sur tous les types de pente. Par exemple, le zinc peut s'adapter à toutes les pentes alors que pour l'ardoise on va préférer un pente plus importante.

 

En ayant tous les éléments en main, vous pourrez déterminer avec le professionnel quelle sera la pente de votre toiture.


À noter : Lorsqu'on parle de toit plat ou de toiture terrasse, cela ne signifie pas qu'il n'y a pas du tout de pente. L'eau ne doit pas stagner à la surface, et pour qu'elle puisse être évacuée, la toiture même terrasse doit être inclinée. On applique alors une pente faible, de 2 à 5 %.

 

photo CV

 

 

Extrait de l'article publié dans Maisons d'ambiance construire en bois n° 32, par Perrine Roux

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 13:16

Le mökki est plus qu'une simple résidence secondaire. Cette maison de campagne fait en effet partie intégrante de la culture finlandaise. Il y a de quoi : passer ses vacances dans une maison en bois, au cœur de la nature, dans un panorama splendide, quoi de mieux pour se ressourcer ? Testé et approuvé !

 

 

 

 

Maison écologiqueLe mökki finlandais, quesaco ?

Un mökki en finnois c’est tout simplement une maison de campagne en bois, façon chalet. Il est toujours situé dans la campagne finlandaise, autrement dit dans la forêt, parfois à proximité d’une station de ski ou sur une île, le plus souvent au bord d’un lac ou de la mer.

Il est possible de le réserver sur certains sites comme Lomarengas ou Nettimokki. Prévoyez un budget minimum de 150 € pour la location d’un mökki le temps d’un week-end, et de 600 € pour une semaine. Les prix peuvent monter jusqu’à 1 200 € la semaine, selon les équipements proposés.

La question du confort dans les mökkis

Le mökki est typiquement une maison simple, voire rustique. Aujourd’hui, les équipements varient de l’un à l’autre. Ainsi, vous pourrez louer un simple chalet sans eau ni électricité, ou opter pour une maison avec eau, électricité, douche et toilettes. Le plus souvent, le mökki a l’électricité, mais pas d’eau courante. Il n’y a donc pas de douche et les WC sont des toilettes sèches à l’extérieur.

Pas d’eau, ni de douche, cela peut sembler spartiate... Et pourtant, c’est l’option que j’ai choisie pour mon mökki. Ma plus grande appréhension, c’était l’absence de douche. Mais, j’ai vite compris pourquoi les finlandais estiment être plus propres après un sauna qu’après une douche ! On se sent vraiment lavé et en plus bien détendu.

Vous pourrez aussi bénéficier d’autres équipements, comme par exemple un barbecue extérieur, voire couvert dans une cabane de jardin, ou encore des cannes à pêche...

Le sauna, l’équipement star des mökkis

Tous les mökkis sont équipés d’un sauna, comme la plupart des bâtiments finlandais d’ailleurs. À bois ou électrique, il vous permettra non seulement de vous détendre et de vous laver, mais aussi de tester une pratique indissociable de la culture finlandaise. Mon conseil, si vous êtes sensible à la chaleur, installez-vous sur le banc le plus bas.

Après avoir bien transpiré, il s’agit de piquer une tête dans le lac, puis de retourner dans le sauna, en répétant l’opération plusieurs fois. Un baquet d’eau à l’intérieur de la cabine permet aussi de se laver. Les plus courageux pourront tester une autre tradition : activer la circulation sanguine à coup de branches de boulot. J’attends vos impressions sur cette pratique, personnellement je n’ai pas essayé.

Les activités à ne pas rater en Finlande

Le mökki se loue pour une journée, un week-end ou des vacances, hiver comme été. Ski, randonnée, balades en barque, relaxation, cueillette de baies et champignons, observation de la faune et surtout pêche. Les mökkis situés au bord de l’eau disposent souvent d’une barque, d’un ponton ou accès privé au lac.

Si vous partez l’été, je vous conseille les marchés où les fruits des bois (groseilles, myrtilles, framboises, airelles, framboises arctiques, canneberges...) recouvrent les étals et ne sont pas vendus à la barquette, mais au litre ! Testez aussi les petits pois crus, à grignoter sur le pouce en faisant son marché, délicieux.

 

photo CV

 

 

 

Par Perrine Roux, publié sur www.quintonic.com

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:43

CSPonD.jpgL’énergie solaire dite à concentration vient de faire un grand pas, grâce à des chercheurs du célèbre MIT (Massachussets institute of technologie). Avec le CSPond, le solaire pourra en effet produire de l’électricité par tous les temps !


L’énergie solaire de concentration, ou CSP, consiste à concentrer les rayons solaires grâce à une sorte d’entonnoir tapissé de miroirs. La chaleur est captée par un fluide caloporteur qui chauffe de l’eau, grâce à laquelle une turbine est actionnée. L’électricité est ainsi produite. Deux bémols :

  • des pompes sont nécessaires pour faire circuler le fluide
  • sans soleil le système ne fonctionne pas.

 

Des chercheurs du MIT semblent avoir trouvé la parade ! Ils ont ainsi créé le solaire à concentration nouvelle génération, j’ai nommé CSPonD (Concentrated Solar Power on Demand). Les rayons solaires sont toujours canalisés vers un point précis, mais cette fois ce sont des sels de nitrate de sodium et de potassium qui sont chauffés. Ils réchauffent de l’eau qui en produisant de la vapeur actionne une turbine produisant l’électricité verte.

 

L’avantage de ce système est que les sels sont séparés dans de grands réservoirs en fonction de leur température. Une trappe mobile séparent ainsi les sels froids des chauds. Ces derniers peuvent donc conserver leur température plus longtemps, la production d’électricité peut ainsi se poursuivre. Contrairement au système à concentration classique, le CSPonD peut donc continuer à fonctionner la nuit ou par mauvais temps. Les chercheurs estiment en effet que les réservoirs de sels peuvent accumuler de la chaleur pendant 10 jours, puis fonctionner en autonomie pendant une journée complète. À terme, une centrale solaire à concentration industrielle version CSPonD pourrait couvrir les besoins de 20 000 foyers (hors chauffage).

 

Belle perspective ensoleillée !

 

 

Plus d’infos :
MIT

 

Article publié sur www.faiteslepleindavenir.com par Perrine ROUXphoto CV

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 09:33

p-047.jpgHarmoniser les labels et marques, faciliter le choix des particuliers, améliorer la qualité des travaux d'économie d'énergie... autant de raison qui ont conduit l'ADEME, le Ministère du Logement et de l'Environnement et les professionnels à mettre en place la marque Reconnu Grenelle Environnement.

 

Une création commune

 

Faire son choix parmi tous les professionnels du BTP quand on est un particulier n'est vraiment pas chose facile. En effet, l'offre est très large et les qualités techniques de chacun, que ce soit pour les travaux d'économie d'énergie ou pour l'installation de systèmes à énergie renouvelable, sont très variables d'un professionnel à l'autre.

 

Pour autant, faire appel à artisan qualifié revêt une importance de taille afin d'améliorer les performances thermiques de votre logement et de contribuer par la même à atteindre les objectifs du Grenelle de l'environnement, à savoir moins 38 % de consommation d'énergie dans le bâtiment.

 

Il existe pourtant différentes marques et labels désignant les spécialistes de ce type de travaux, afin d'aiguiller les particuliers vers les plus compétents. Mais, le trop grand nombre de ces signes de qualité rend l'offre trop vaste et ces marquages sont donc inefficaces. Les organismes professionnels à l'origine de ces signes de qualité ont ainsi travaillé avec le Ministère du Logement et l'ADEME à l'uniformisation et à l'amélioration de ces signes.

 

 

Un marquage harmonisé

 

Afin d'aider les particuliers, la mention Reconnu Grenelle de l'environnement a donc été créée. Elle sera apposée aux côtés des signes de qualités :

  • Pro de la performance énergétique,
  • Qualibat,
  • Eco artisan,
  • QE Qualifelec
  • et les marques décernées par Qualit'EnR (Quali'PV, Quali'Sol, Quali'PAC, Quali'Bois).

 

Tous les organismes à l'origine de ces signes de qualité ont signé la charte permettant la reconnaissance Grenelle environnement. La liste pourra bien entendu être élargie par la suite à d'autres labels, en fonction de leur qualité et de leur engagement.

 

Pour les particuliers, la mention Reconnu Grenelle environnement est un gage de crédibilité du professionnel et de ses compétences. Les professionnels bénéficient quant à eux d'une meilleure notoriété et les exigences des signes de qualité sont renforcées.

 

Un incontournable dès 2014

 

Mais cette mention n'est pas qu'un simple marquage, dès le 1er janvier 2014 elle sera une composante de l'éco-conditionnalité. En effet, pour obtenir les aides aux travaux d'économie d'énergie et d'installation de systèmes à énergie renouvelable, les particuliers devront obligatoirement faire appel à un professionnel estampillé Reconnu Grenelle environnement.

 

 

photo CVPublié sur www.jegeremonimmobilier.fr par Perrine ROUX

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 10:14

Le 5 novembre dernier, le sénateur Patrice Gélard a soumis une proposition de loi au Sénat, actuellement en première lecture. Son objectif est de modifier l'article L 511-3 du Code de la construction et de l'habitation pour que la maire puisse être réellement efficace face à un bâtiment menaçant ruine.

 

Aucun pouvoir pour les maires ?

 

Pour motiver sa proposition de loi, le sénateur Patrice Gélard explique que la législation actuelle « rend la procédure totalement inopérante ». Selon lui, l'article L 511-3 du Code de la construction et de l'habitation est rédigé de telle sorte que le maire n'a pas la possibilité d'agir en cas de péril imminent.

 

Ainsi, Patrice Gélard estime que cette législation aggraverait les risques causés par les bâtiments menaçant ruine, puisque le délai d'intervention est trop long. Il a ainsi soumis une courte proposition de loi au Sénat le 5 novembre dernier. Cette dernière consiste en une réécriture de l'article L 511-3.

 

Raccourcir les délais pour agir plus vite

 

En réécrivant l'article L 511-3 du Code de la construction et de l'habitation, Patrice Gélard supprime des étapes intermédiaires et permet aux maires d'agir plus vite et plus efficacement.

 

En effet, le premier alinéa précise en plus d'une part que le maire « doit prendre les mesures imposées par les circonstances ». La nomination d'un expert par une juridiction administrative compétente, n'est bien entendu pas remise en cause. L'intervention de cet homme de l'art est indispensable pour évaluer la situation du bâtiment et des bâtiments voisins, mais aussi pour préconiser les mesures qui s'imposent. La proposition de loi lui offre en plus le pouvoir de fixer un délai dans lequel des mesures doivent être prises par le propriétaire.

 

Le nouveau texte supprime l'alinéa 2 : « Si le rapport de l'expert conclut à l'existence d'un péril grave et imminent, le maire ordonne les mesures provisoires nécessaires pour garantir la sécurité, notamment, l'évacuation de l'immeuble. ». Patrice Gélard propose donc de supprimer les intermédiaires, pour agir directement et prendre dès le début les mesures définitives.

 

Enfin, l'alinéa 3 reprend celui du texte original, qui permet aux maires d'agir à la place des propriétaires, et à leur frais, en cas de défaillance de ces derniers. Cette action pourra être mise en œuvre plus rapidement, puisque l'expert aura fixé un délai, au-delà duquel le maire peut intervenir.

 


Pour en savoir plus :


La proposition de loi
L'article L 511-3 du Code de la construction et de l'habitation

 

Publié sur www.jegeremonimmobilier.fr, Perrine ROUXphoto CV  

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 10:05

L'isolation est l'un des éléments prépondérants d'une maison écologique. Une maison mal isolée est une véritable passoire énergétique. Pour éviter ça et réduire l'empreinte écologiqMaison-ecologique.jpgue de son logement, mais aussi améliorer le confort thermique hiver comme été, l'isolation est incontournable. Et pour faire encore mieux, pourquoi ne pas opter pour un isolant bio-sourcé, autrement dit fabriqué à partir de matériaux naturels ?

 

 

 

 

Pour écouter la version audio de cette chronique, rendez-vous ici.

 

 

Il existe trois familles d'isolants écolo : les végétaux, ceux issus du monde animal et les isolants produits à partir de matériaux recyclés. Chez les végétaux, on trouve : le chanvre, le lin, la l aine de bois et le liège. Le chanvre est une plante qui ne réclame ni pesticides, ni additifs chimiques lors de sa transformation en isolant. Il s'agit donc d'un matériau 100 % naturel. Il est aussi imputrescible et n'attire pas les rongeurs. Dans la maison, on l'utilise en panneaux rigides pour isoler les murs par l'intérieur et en panneaux semi-rigide pour l'isolation de la toiture. Le liège offre des qualités similaires à celles du chanvre. Pour autant il est plus rarement utilisé, peut être à cause de son coût légèrement plus élevé. La laine de bois est produite quant à elle à partir de chutes de bois. C'est l'un des isolants bio-sourcés les plus performants, mais il doit être traiter pour résister au feu. On l'utilise pour isoler toute l'enveloppe de la  maison, aussi bien par l'intérieur que par l'extérieur. Les isolants en lin sont produits grâce aux parties non utilisées de la plante. Par contre son conditionnement sous forme de panneaux d'isolation par l'intérieur, implique l'ajout d'un léger traitement chimique.

 

Le monde animal est aussi une ressource intéressante et naturelle pour isoler nos maisons. Cela peut paraître étonnant au premier abord, pourtant nous utilisons au quotidien des produits issus de la faune pour nous prémunir du froid : couettes en plumes de canards ou d'oies, vêtements en laine de mouton. Et bien pour la maison, c'est pareil ! On trouve ainsi des isolants en laine de mouton, soit en panneaux soit en vrac. Malgré leur indispensable traitement contre le feu et les insesctes, ces laines constituent une bonne alternative aux laines minérales. Elles sont principalement utilisées en toiture, mais peuvent aussi isoler les murs, dans les deux cas par l'intérieur. La plume est encore peu présente dans nos maisons, peut-être  que les traitements chimiques qu'elle doit subir pour résister au feu, aux insectes et pour son conditionnement, refroidissent les éventuels amateurs. Que les inconditionnels de la plume de canard se rassurent, on la trouve dans l'isolant appelé laine de plume, issu du mariage entre la laine de mouton et la plume de canard.

 

Terminons ce tour d'horizon des isolants bio-sourcés avec les produits issus du recyclage : la fibre textile et la ouate de cellulose. Cette dernière est sans doute l'un des isolants écolo les plus utilisés actuellement. Il est issu du recyclage du papier, très performant, utilisable partout aussi bien en isolation par l'intérieur que par l'extérieur. Par contre, un traitement contre les moisissures et le feu est indispensable. Dernier isolant mais non des moindres : la fibre textile. Il s'agit tout simplement de nos vêtements recyclés et conditionnés en panneaux.

 

On a donc que l'embarras du choix pour offrir à notre maison l'isolation écologique qu'elle mérite !

 

photo CVPublié sur Fréquence Terre, par Perrine ROUX


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