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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

N'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture !

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 09:15

Le matin à la maison, le midi dans l'entreprise, l'après-midi dans un parc, le soir dans un coworking, les télétravailleurs se font mobiles. Place au moofing !

 

 

Dépassé le télétravail traditionnel : « je bosse chez moi pour mon entreprise » ! Aujourd'hui on entre dans l'ère du moofing. Une nouvelle tendance venue d'Outre-Atlantique qui consiste à exercer son activité professionnelle hors de son bureau, pour le compte de son entreprise ou pas, sans être forcément à la maison. Le télétravailleur devient mobile. Il peut se connecter dans des espaces publics, en plein air ou dans un lieu approprié.

 

Qui sont ces moofers ?

Il n'existe pas de portrait robot du moofer (en français, « celui qui travaille hors de son bureau »). Néanmoins, les adeptes se retrouvent surtout parmi les cadres proches d'un secteur d'activité lié aux nouvelles technologies. Les créateurs d'entreprise, les auto-entrepreneurs, les freelance... font aussi partie du cercle.
Gérant eux-mêmes leur emploi du temps, les moofers peuvent adopter des horaires flexibles. La charge de travail n'en est pas pour autant réduite, au contraire...

 

Dans un parc, un café, un lieu de coworking...

Pas besoin de pied-à-terre fixe, ces nomades doivent juste rester connectés. Un ordinateur portable, un smartphone et une connexion Internet font l'affaire. Leur bureau peut alors se trouver un jour chez eux ou dans leur entreprise puis un autre, dans un café ou un jardin public disposant d'une borne publique Wi-Fi. Il existe, par ailleurs, des lieux de coworking spécialement aménagés, à travers la France, pour accueillir ses professionnels sans bureau.

 

...et à La Cantine

C'est le cas de La Cantine. Implantée en plein cœur de Paris, cette plate-forme collaborative offre un espace de travail et d'échange pour les adeptes du moofing. Elle a été créée en 2008 par l'association Silicon Sentier, en partenariat avec des acteurs privés et publics. Le décor y est à mi-chemin entre celui de l'entreprise et celui de la maison. La machine à café est bien sûr là pour jouer son rôle central de discussion.
« La Cantine permet de faire se rencontrer des personnes qui ne se croiseraient pas autrement, explique Nathanaël Sorin-Richez, permanent de l'association. Les notions essentielles ici sont le partage, l'échange et la mutualisation des connaissances. C'est un vrai état d'esprit ».

 

(...)

 

Sahra SAOUDI

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 08:00

Pour lutter contre les discriminations à l'embauche et promouvoir la diversité, des cabinets de recrutement ont décidé de prendre les choses en main.

 

Lorsque l'on est une femme, une personne issue d'une minorité visible ou handicapée, ou encore un habitant d'un quartier difficile, trouver un emploi en adéquation avec ses qualifications n'est pas toujours une affaire aisée. À compétences égales, l’âge, le sexe, l’origine ethnique... empêchent nombre de candidats de décrocher - ne serait-ce – qu’un simple entretien. C'est donc tout naturellement que des cabinets en recrutement se sont penchés sur cette problématique.

Un créneau porteur

Le syndicat du conseil en recrutement Syntec a ainsi adopté la Charte de la diversité dans l'entreprise pour témoigner son engagement. Celle-ci prône le pluralisme et la diversité au travers des recrutements afin de refléter au mieux la société française. Certains cabinets ont même choisi d'aller plus loin en se positionnant clairement sur le créneau des publics de la diversité, comme l'AFIP, Proveqtüs, Alain Gavand Consultants, Opteaman, Diversity Conseil ou encore Défi RH. Entre mission de service public et filon bien senti, les structures se sont multipliées ces dernières années. Certaines se sont aussi regroupées en association comme A compétence égale. Leur idée est d'accompagner les entreprises sur les nouvelles tendances en ressources humaines tout en surfant sur un mouvement porteur. C'est ainsi le cas de l'association Mozaïk RH, créée en 2007, qui mise sur le recrutement de jeunes talents dans les quartiers populaires. « Nous voulons renvoyer une autre image de la banlieue, montrer qu'il y a des personnes qui veulent s'en sortir et qui sont qualifiées », explique Saïd Hammouche, son fondateur et directeur général. Plus de 250 candidats sont ainsi placés en entreprise chaque année, dont 55% de femmes.

 

Un programme spécial Femmes

Avec PasserElles, Mozaïk RH a décidé de mettre en place un programme visant spécialement  les femmes diplômées issues des quartiers. Coaching, mise en relation avec des entreprises partenaires, accompagnement... 30 femmes âgées de 22 à 28 ans profiteront prochainement de l’initiative. «Nous avons senti que les jeunes femmes étaient en demande », analyse Noémie Grignon, chargée de mission au sein de l'association. Leurs profils sont assez différents : un bac +3 en droit pour certaines, un bac +5 en marketing pour d'autres. Mais, leur point commun est qu'elles sont toutes en début de carrière. « Cela permet d'influencer au mieux les trajectoires professionnelles », ajoute Noémie Grignon. Si le programme s'avère concluant, il pourrait être réitéré l'an prochain et intégrer plus de 200 jeunes femmes.

 

(...)

 

Sahra SAOUDI

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 08:00

Enceinte, vous pouvez bénéficier d'un congé maternité de 16 semaines en moyenne. Mais qu'en est-il chez nos voisines ? Sommes-nous si bien loties ?

 

Toutes les femmes ne sont pas égales face à la maternité et aux droits en découlant. Que l'on soit enceinte au Royaume-Uni ou en Italie, en Suède ou aux États-Unis, les disparités sont importantes en matière de congé maternité. Nous, les Françaises avons droit à 16 semaines (dont 10 après la naissance), une durée prévue légalement par l'article L122-26 du code du travail. Mais hors de nos frontières, qu'en est-il ? Un petit tour du monde s'impose.

 

Mieux qu'en Espagne mais moins bien qu'en Italie

Heureusement pour les Européennes, leurs pays respectifs tâchent au mieux de prendre en compte la situation délicate des mères actives et notamment la reprise de leur activité professionnelle. C'est pourquoi au sein de l'Union européenne, la durée moyenne du congé maternité se situe entre 16 et 25 semaines (variable selon le nombre d'enfants attendus et celui déjà à charge). Certains États membres sont beaucoup plus généreux : 28 semaines en Slovaquie, 26 semaines au Royaume-Uni, idem en Irlande. Et la palme revient... à la Bulgarie, qui octroie 54 semaines à ses mamans.
Quant aux Suédoises, elles n'ont pas le droit à un congé maternité. Enfin au premier abord seulement. Si elles bénéficient d'un congé pré-natal de seulement 8 semaines, il existe parallèlement un système de congé parental très flexible. Celui-ci peut être pris aussi bien par la mère que par le père de l'enfant et aller jusqu'à 75 semaines !

53% des britanniques y renoncent en partie

Bien sûr, il ne s'agit que de durées maximales prévues par la loi. Rien n'oblige les femmes à  prendre la totalité de ce congé. De plus, la pression du milieu professionnel peut parfois pousser les mères à reprendre plus vite que prévu le chemin du bureau. Alors qu'en principe elles peuvent bénéficier de 26 semaines, 51% des Irlandaises et 53% des britanniques préfèrent ainsi renoncer à prendre toutes leurs semaines de congé. Et c'est Outre-Altantique que le tableau est sans conteste le plus sombre. Aux États-Unis, ce coup de pouce aux mères n'existe tout bonnement pas. Qui dit absence de congé légal, dit donc absence d'indemnisation !

 

(...)

 

Sahra SAOUDI

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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 10:15

Isolée devant votre ordinateur, vous déprimez devant votre assiette. Optez pour le colunching, un déjeuner entre amis internautes.

 

 

Pas de cantine d'entreprise pour tronquer votre solitude, personne pour papoter, pourquoi ne pas tenter le colunching ? Il s'agit d'un rendez-vous alliant ambiance entre faux collègues et vraie pause déjeuner.

 

32072_121845254523561_106053216102765_104481_7212733_n.jpgUn concept français !

Cocorico ! Pour une fois, l'idée n'est pas venue des États-Unis. Elle est bien de chez nous. C'est une Parisienne de 32 ans, Sonia Zannad, dirigeante d'Essezed Communication, qui a imaginé le concept. Instauré en avril 2010, le colunching est né de son expérience personnelle. « Après le lancement de ma boîte, il y a un peu plus d'un an, je me suis rendu compte que je n'étais pas la seule à me retrouver isolée devant mon écran d'ordinateur, raconte la jeune entrepreneuse. J'avais pris la mauvaise habitude de manger très tard et plutôt mal ». Alors, pour casser ce cercle vicieux, elle a décidé de réunir des personnes vivant la même situation qu'elle autour d'un repas.
Ce sont d'abord les amis de Sonia qui ont répondu à l'appel via sa page Facebook, puis les amis d'amis. « Le réseau social a été une plate-forme parfaite pour organiser facilement ce type d'événement. C'était une manière d'utiliser intelligemment Facebook, estime Sonia, de rendre concret le virtuel ». Aujourd'hui, ils sont près de 500 internautes à avoir rejoint la communauté des colunchers.

 

Réunis grâce à Facebook

Le colunching est un néologisme qui désigne le fait de déjeuner (en anglais « lunch ») en compagnie de personnes inconnues, mais regroupées grâce à Facebook. « Il s'agit d'une pause déjeuner pendant laquelle on va rencontrer en vrai ses amis virtuels, définit Sonia Zannad. Celle-ci permet de sortir de chez soi à midi et d'aller à la rencontre des autres ».
Chaque mois, un nouveau lieu et un nouveau quartier sont choisis, à Paris (et depuis peu à Bordeaux et Lille), pour accueillir ce moment de convivialité. Pas question de se prendre la tête, Sonia veut que cela reste léger. Le déjeuner se fait en petit comité, entre 10 et 15 personnes, afin de permettre à chacun de sentir à l'aise et de pouvoir discuter. C'est par essence « l'anti-apéro Facebook ». Pendant deux heures, les colunchers sortent de leur routine et se rencontrent entre eux.

 

(...)


Sahra SAOUDI

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 11:49

Pas besoin de se ruiner pour profiter des plaisirs de la bouche! Certains lieux, à Paris, vous accueillent sans que vous ayez à mettre la main à la poche... ou en tant cas de manière modérée.



Les temps sont durs, la crise est là. Ce refrain vous n'avez pu passer à travers et surtout vous avez fini par vous en rendre compte dans votre quotidien. Les premières dépenses à passer à la trappe? Les loisirs, les sorties. Alors pour maintenir un tant soi peu une vie sociale et s'octroyer quelques petits plaisirs, mieux vaut faire preuve de débrouillardise. Dénichez des bons plans!


Attendre que sa tendre moitié daigne vous proposer un restaurant? Que nenni! Des adresses parisiennes vous proposent un repas pour le prix d'une consommation. Vous payez vos verres et l'on vous remplit l'assiette. Pas mal la formule! Pour être sûre de ne pas rester sur votre faim, mieux vaut penser à réserver. Les places sont convoitées.

Pour un bon couscous, vous avez le choix entre plusieurs lieux:

- Les Fontaines, 153, rue Saint-Maur, 75011 Paris, 01 43 57 53 14 (vendredi et samedi soir) ;

- Le Taïs, 129, boulevard de Ménilmontant 75011 Paris, 01 43 55 67 90 (vendredi et samedi soir) ;

- La Chope du Château Rouge, 40, rue de Clignancourt, 75018 Paris, 01 46 06 20 10 (vendredi et samedi soir);

- Le Grenier, 152, rue Oberkampf, 75011 Paris, 01 48 05 13 52 (samedi soir à partir de 19h, de septembre à avril inclus).

Pour une soupe orientale:

- Les Trois Frères, 14, rue Léon, 75018 Paris, 01 42 64 91 73 (dimanche soir).

Et pour un plat de moules-frites:

- Le Tribal Café, 3, cour des Petites Ecuries, 75010 Paris, 01 47 70 57 08 (mercredi et jeudi soir).

Des sandwichs à 1 euro

Pas le temps de s'éterniser pendant la pause du déjeuner? Vous dégainez le sempiternel sandwich. Mais même pour ce dernier, les tarifs peuvent vite monter. Plus rien à moins de 4 ou 5 euros! C'est pourquoi un nouveau concept de restauration a été lancé début janvier, dans le 9e arrondissement. Le Goütu propose des sandwichs variés (de 13 cm, la précision est importante) à 1 euro. Vous pouvez trouver également des minis desserts à petits prix tels que des muffins, brownies, etc.

Goütu, 51, rue Le Pelletier, 75009, 01 44 79 01 87.


Éduquer ses papilles, découvrir des cuvées, des domaines... Le tout sans se ruiner, c'est possible. Dans la capitale, des cavistes proposent des dégustations de vin gratuites. Au moins avant d'acheter une bouteille, vous en connaîtrez le contenu. Pas de gaspillage ainsi! Mais à savourer avec modération.

Nos adresses:

- Les Caves Taillevent, 199, rue du faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, 01 45 61 14 09 (chaque samedi de 10h à 14h);

- Les Petits Bouchons, 105, rue Cambronne, 75015 Paris, 01 47 34 89 31 (régulièrement le week-end, souvent en présence des producteurs).

 


Sahra SAOUDI

Publié dans Ekilafrica

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 16:31
Faciliter la vie familiale , améliorer les conditions de travail, favoriser la mobilité... Autant de points qui intéressent les entreprises lauréates du label Égalité professionnelle. Zoom sur une récompense créée en 2005 et censé changer la donne en matière de mixité.


36 lauréates

Pas toujours aisé de mesurer les efforts en matière d'égalité femmes/hommes sur le lieu de travail ! Un indice pourtant, le label Égalité professionnelle. Créé en 2005 par l'État avec les partenaires sociaux, il distingue une organisation (entreprise, association, collectivité) qui œuvre pour l'égalité et la mixité professionnelle. À l'heure actuelle, elles sont 36 lauréates. De La Poste, à la mairie de Rennes, en passant par PSA Peugeot Citroën (1ère labellisée en mars 2005). 

Du management à la parentalité

Des profils variés mais un point en commun, une démarche volontaire suivie d'une évaluation sur: les actions en faveur de l'égalité professionnelle dans les relations sociales, l'information et la culture de l'organisme; la gestion des ressources humaines et le management; l'accompagnement de la parentalité dans le cadre professionnel.

Le label en poche, les entreprises se reposent sur leurs lauriers ? Pas vraiment. Il est valable seulement trois ans (renouvelable) et un contrôle intermédiaire intervient au bout de 18 mois. Plus de sécurité, notamment pour leurs salariées attirées par les horaires aménagés et la possibilité de mener une vie familiale de front.

Un vrai changement au quotidien ?

En plus du CV anonyme, AXA France a ainsi mis en place une correction des écarts de salaire femmes/hommes. « Concrètement, cela veut dire que nous nous engageons, par exemple à ne pas terminer nos réunions après 17h30 pour permettre à ceux et celles qui le souhaitent de développer d'autres activités après leur travail », explique, pour sa part, Jean-Yves Patry, directeur général de L'Etape, 1ère association française labellisée. Avec de telles initiatives, ces organisations n'oublient pas, en arrière plan, de s'offrir des bénéfices en matière de communication, de paix sociale et d'attractivité.

Des disparités toujours là

Un baromètre pour les futures employées qui ne doit pas faire oublier les inégalités persistantes, notamment en matière salariale. Selon une étude de la Dares d'octobre 2008, les femmes sont rémunérées, en moyenne, 27% de moins que leurs homologues masculins. Leur taux de chômage reste également plus élevé (8,3% contre 7,3% pour les hommes).

Sahra SAOUDI



En savoir plus
Consulter les détails du label, télécharger le dossier de candidature, découvrir la liste des labellisés... : Afnor


 

Comment obtenir le label ?

L'organisation doit en faire la demande, en montant un dossier de labellisation. Ce dernier est instruit par l'AFNOR Certification qui apprécie la mise en œuvre par le candidat d'actions en faveur de l'égalité professionnelle. La décision est alors prise après avis d'une Commission de labellisation réunissant représentants de l'État, de syndicats de salariés et des organisations patronales

 

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 16:21



Enquête de huit pages sur la Rentrée scolaire
Sahra SAOUDI
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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 08:00
Association de poésie minute sur mesure, La Muse Gueule organise pour la troisième année son PLIZ -Pèlerinage laïc et inflexion des zygomatiques. Des équipes de jeunes bénévoles partent en stop à travers la France pour relever les défis que les internautes auront postés avant le 1er aout. C'est original, drôle, et c'est pour la bonne cause !

Un plizeur, le pouce en l'air, prêt à relever les défis des internautes (photo La muse gueule)
Rester au moins trente secondes sur le dos d'une vache, faire une démonstration de tecktonique dans une maison de retraite, une séance de plongée dans la fontaine Saint-Michel à Paris, parcourir un kilomètre en moowalk...
Voilà autant de défis insolites, mais toujours bon enfant, relevés par les jeunes bénévoles de La Muse Gueule.
Ils ont pour objectif de récolter des dons pour des associations caritatives. Grâce à leur Pèlerinage laïc et inflexion des zygomatiques -PLIZ, les équipes lancées dans l'aventure ont réuni près de 1 000 € pour les Restos du Cœur en 2007, et plus de 2 000 € pour Argonne Manengouba (association finançant la construction d'écoles au Cameroun) l’année suivante. Ils veulent donc faire encore mieux cette fois, en comptant sur la générosité et la créativité des internautes.
Le principe du PLIZ est simple : des internautes défient les Plizeurs en échange d'une promesse de don.
Si le pari est réussi – avec preuve à l'appui, l'internaute versera la somme promise et déductible d'impôts. Les gains sont entièrement reversés à l'association partenaire. Pour cette édition 2009 du 1er au 10 août, les autostoppeurs-bénévoles soutiennent Polemdé, qui œuvre pour la scolarisation au Burkina Faso. Il reste donc encore quelques semaines pour poster des défis sur le site de La Muse Gueule.

La Muse Gueule c'est aussi...
Pour la petite histoire, en 2006, de jeunes diplômés voulaient continuer à garder un lien entre eux, tout en œuvrant pour des causes qui leur sont chères. Ils ont alors rassemblé famille et amis autour d'un même projet : l'association La Muse Gueule. Trois ans après, le concept de « poésies-minutes-sur-mesure » commence à faire des émules et a déjà rapporté plus de 3 000 € à différentes associations caritatives, notamment avec le PLIZ.
La Muse Gueule sillonne les festivals et salons francophones pour proposer ses services bénévolement. Après un rapide entretien, chaque visiteur peut obtenir une poésie dédiée à un de ses proches, à elle, ou sur un thème qui lui tient à cœur. Un peu de réflexion et de créativité plus tard, le voilà reparti avec un poème sur mesure et sur parchemin, en échange d'un éventuel don. Toutes les sommes perçues sont ensuite entièrement reversées à une association caritative partenaire, présentée sur le stand. C'est de la rime caritative en somme !
Perrine ROUX. (www.lepetitjournal.com) mardi 14 juillet 2009

En savoir plus :
Le site de La muse gueule : www.lamusegueule.org
Le groupe Facebook de La muse gueule : Je lance des défis pour la bonne cause : direction le Pliz 2009
Le site de l'association Polemdé : www.polemde.org
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16 juin 2009 2 16 /06 /juin /2009 10:00

Sensibiliser les étudiants aux enjeux sociétaux, telle est la vocation de Companieros. Cet organisme propose des programmes éducatifs à destination des écoles et universités, visant notamment à promouvoir la mixité et l'orientation professionnelle des femmes. Rencontre avec Antoine de Gabrielli, son président.


Quelle est la vocation de
Companieros ?
Depuis 2000, notre organisme agréé forme les étudiants sur les grands sujets RSE (responsabilité sociale et environnementale). Du développement durable à l'insertion des handicapés, en passant par la mixité au travail et la gestion du stress. Notre but est de les sensibiliser à ces sujets imposés aux entreprises par des labels, par la pression médiatique ou encore par la loi. Celle de 2006 relative à l'égalité salariale entre les femmes et les hommes en est un exemple.

Pourquoi une telle démarche ?
Il y a une vraie demande de la part des entreprises qui veulent de futurs salariés formés à ces problématiques. L'enjeu est important pour elles car il s'agit d'un vecteur de performance. Surtout en matière de mixité, certaines études le prouvent. Notre approche n'est donc ni associative ni humanitaire. Elle doit permettre au jeune de devenir un bon professionnel, un bon manager.

HF Management
porte spécifiquement sur la mixité dans l'entreprise. En quoi consiste cette formation ?
Nous voulons faire changer le regard des garçons sur la question de l'égalité femmes-hommes sur le lieu de travail. Pendant cinq à six mois, un groupe de volontaires suit des cours autour de ce thème, avec validation des acquis par l'université. Puis, leur mission est à leur tour de sensibiliser leurs camarades. Par exemple, certains ont eu l'idée de mettre les étudiants en situation dans une pièce de théâtre. L'objectif était de comprendre l'intérêt pour une entreprise et oublier l'aspect purement féministe.

Et pour les étudiantes ?
Le programme vise à leur faire partager les problématiques qu'elles vont rencontrer après l'obtention de leur diplôme. Pour cela, elles sont accompagnées par une marraine dans nos sociétés partenaires qui explique son vécu dans le monde du travail. Aussi bien les points positifs que les points négatifs. Un vrai modèle pour ces étudiantes que nous préparons à devenir actrices de leur future réussite professionnelle.


Sahra SAOUDI


Pour plus d'informations sur les programmes : site Internet de
Companeiros (lien à insérer: http://www.companieros.com/)

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15 juin 2009 1 15 /06 /juin /2009 10:44

Interpeler, sensibiliser et lutter contre les préjugés ethno-raciaux dans la société française, tel est le dessein des Indivisibles. Ce groupe de militants usent à bon escient de l'ironie pour tourner en dérision certaines situations du quotidien. Ekilafrica a rencontré la présidente de l'association, Rokhaya Diallo.


Comment votre association a-t-elle vu le jour ?

Au départ, l'initiative vient de ma part. La question de la représentation attachée à l'identité française me préoccupait depuis longtemps. Avec mon entourage, nous réagissions beaucoup sur ce que nous pouvions voir, notamment à la télévision. Mais c'est un reportage sur Arte qui a été le déclic. Une chanteuse allemande parlait de son association dont l'action était de lutter contre les préjugés raciaux. Je suis alors entrée en contact avec cette femme. Et de là, une évidence s'est imposée : la création d'une association. Milieu 2006, nous avons commencé à nous réunir. Puis, pendant six mois, nous avons défini notre charte et notre action. En janvier 2007, Les Indivisibles ont vu le jour.

Quel message voulez-vous faire passer ?

À travers l'association, nous voulons faire passer deux types de messages. Premièrement, qu'aujourd'hui, on peut être Français est avoir un nom qui vient d'ailleurs, un faciès différent, une appartenance religieuse visible. Quand on est Français, cela ne se voit pas forcément. Deuxièmement, nous voulons dénoncer la banalisation des propos sur le sujet, notamment dans les médias. C'est pourquoi nous avons mis en place un système de vigilance, sans jamais nous départir de notre humour. Faire évoluer les mentalités, susciter le débat, sans nullement avoir une démarche moraliste, voilà la raison d'être de notre groupe.

Quelles sont vos actions ?

Tout d'abord, nous avons mis en place un système de veille médiatique pour réagir à l'actualité. Une tribune régulière nous est même offerte dans Respect Magazine. Notre objectif est d'épingler les propos de personnes publiques, en particulier les hommes politiques, qui « dérapent ». Cette action a été concrétisée par l'organisation des Y'A Bon Awards 2009, un best of de ses dérapages. Nous faisons également des créations originales visant à lutter contre le racisme. Il s'agit de mini-scènes sur un ton humoristique, en partenariat avec des médias, par exemple la chaîne musicale MTV. Les internautes peuvent aussi faire des tests sur notre site Internet. Le but est de donner une visibilité à nos actions.

Ces différents outils sont mis à disposition des écoles, des médiathèques, des maisons des jeunes et de la culture (MJC) et de tous ceux qui nous sollicitent. Nous les utilisons également lors de nos interventions avec les jeunes. Dans le futur, nous voudrions étendre ce travail à un public adulte et aux seniors. Des membres sont, par ailleurs, présents sur des festivals pour parler de notre association. Un stand doit ainsi être tenu aux Solidays, du 26 au 28 juin prochain, à Paris.


Quels sont les projets futurs des
Indivisibles ?

Nous préparons une action à destination des parlementaires. Lancée dans les 15 jours, celle-ci vise à les interpeller sur la situation et à lancer le dialogue. Pour cela, nous allons leur envoyer un courrier dans lequel nous présentons l'action de l'association et les résultats des Y'A Bon Awards. Les députés sont alors invités à signer notre charte. Par ailleurs, nous souhaitons développer le système de veille des médias et de l'actualité afin de balayer un champ plus vaste. De plus, nous espérons trouver plus de moyens pour organiser une nouvelle édition des Y'A Bon Awards et faire cela encore mieux.


Comment les lecteurs d'Ekilafrica peuvent-ils entrer en contact avec l'association ?

Tout le monde peut se rendre sur notre site Internet où un bulletin d'adhésion peut être téléchargé. Il est également possible de venir participer à une de nos réunions pour voir le travail effectué par l'association. Il suffit d'en faire la demande sur notre site. Nous sommes aussi bien ouverts aux propositions des nouveaux adhérents que à celles des sympathisants.


Propos recueillis par Sahra Saoudi
Publié dans Ekilafrica




Informations pratiques

Association Les Indivisibles
Maison des Association du 18ème arrondissement
15 passage Ramey,
75018 Paris
Site Internet des Indivisibles : www.lesindivisibles.fr
Groupe Facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=16057625636

 

 

 

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