Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
  • Contact

Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

Recherche

Droit d'auteur

Attention : La reproduction et l'utilisation des documents textes et photos publiés sur ce site sans l'accord express et écrit des auteurs est strictement interdit. Conformément au droit de la propriété intellectuelle, toute reproduction, utilisation ou diffusion de copies est expressément interdite et sanctionnée pénalement.

À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

N'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture !

Catégories

26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 11:09

transition-energetique.jpgLe débat national sur la transition énergétique a débuté depuis maintenant plusieurs mois. Désormais, les citoyens peuvent aussi participer. Il est grand temps de tous nous investir dans cette indispensable transition énergétique.

 

Il est grand temps de chercher et de trouver un nouveau modèle de production et de consommation de l'énergie que nous utilisons tous les jours. Notre consommation aveugle, déraisonnable, et abondante d'énergie fossile, doit être modifiée pour aller vers plus de sobriété, de responsabilité et de protection de l'environnement. Pour trouver ce modèle énergétique durable, un débat national a été lancé en janvier dernier, ainsi qu'un site internet qui permet de suivre son avancement.

 

Le débat est récemment passé à une autre phase, à savoir l'ouverture du débat aux citoyens le 6 mars dernier. Depuis, nous pouvons tous participer au débat. Pour ce faire, nous pouvons soit contribuer via l'espace participatif du site internet officiel, soit via les réseaux sociaux. Des débats sont aussi organisés à travers toute la France et sont recensés sur le site.

 

Pour que notre avenir soit plus vert, il faut donc faire des économies d'énergie, optimiser leur production et notre consommation et bien entendu développer les énergies renouvelables. Chacun a donc son mot à dire et toutes les actions comptent. Nous avons pour l'heure jusqu'au mois de juillet pour participer au débat, puis une proposition de loi sera déposée à l'automne.

 

Pour participer :

Le site du débat national

 

Par Perrine Roux, dans Faites le plein d'avenir

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 10:00

Parmi les énergies renouvelables, il y a bien entendu le solaire photovoltaïque. Une méthode de production d'électricité utilisant une énergie renouvelable et 100 % naturelle, le soleil, qui a fait ses preuves, y compris à grande échelle. Voici un petit tour d'horizon de quelques-unes des grandes centrales de l'Hexagone.

 

centrale-solaire.jpgLes régions actuellement les mieux équipées en France sont la Provence Alpes Côte d'Azur et l'Aquitaine. Et la ville établissant l'un des records de France en matière de capacité de production d'électricité photovoltaïque est la commune des Mées, dans les Alpes de Haute Provence. Elle dispose en effet de plusieurs centrales dont celle qui était la plus grande de France en 2010, avec 55 000 panneaux, répartis sur 25 ha, pour une puissance de 12 MW. Dans les Landes aussi, une grande centrale produit de l'électricité depuis 2011, celle du Gardaban. Avec ses 67,5 MW, elle fait partie des 20 plus importantes au monde.

 

L'Alsace aussi peut s'enorgueillir d'abriter l'une de ces géantes. Elle se situe à Weinbourg et est composée de 36 000 panneaux. Avec ses 4,5 MW produits par an, elle est l'une des plus grandes centrales intégrées de France. En effet, les panneaux constituent le toit de cinq hangars de séchage de biomasse bois, qui sert ensuite à fabriquer des pellets. Un projet 100 % renouvelable donc !

 

En ville aussi les grandes centrales photovoltaïques ont leur place. C'est le cas par exemple à Bordeaux où l'un des plus grands parcs photovoltaïques urbains de l'Hexagone a été installé. D'une puissance de 12 MW, il est composé de 60 000 panneaux, installés sur le parking du parc des expositions.

 

Par Perrine Roux sur www.faiteslepleindavenir.comphoto CV

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 18:11

Pour vivre dans une maison écologique, il faut éviter au maximum le recours aux énergies fossiles, notamment pour se chauffer. Et en matière de chauffage, l'énergie renouvelable phare, c'est bien entendu le bois. Toutefois, ce combustible, bien que naturel et renouvelable, peut présenter quelques légers inconvénients. Pas toujours facile d'avoir des bûches bien sèches, de trouver un endroit pour les entreposer, de les manipuler, ou même d'allumer un feu... Alors comment remplacer nos bonnes vieilles bûches sans pour autant renoncer au bois ? Tout simplement grâce au granulé, autrement appelé pellet.

 

Pellets.jpgCe combustible bois un peu particulier a été inventé dans les années 70, aux États-Unis. L'objectif était alors de créer un combustible efficace et économique pour faire face à la crise pétrolière. Contrairement à la bûche, le pellet n'est pas issu directement de la forêt, mais de l'industrie du bois. En effet, ce petit cylindre de 6 à 9 mm de diamètre et de 10 à 30 mm de long est composé de sciure de bois. Cette dernière est compressée pour former le granulé, ce qui offre un combustible au taux d'humidité très bas, inférieur à 10 %, donc dont les performances thermiques sont élevées. Celles-ci s'élèvent en effet à 3 500 kWh/m³. Autrement dit, une tonne de granulés équivaut à à peu près 460 L de fioul. De plus, le taux de cendre est faible, moins de 1 %.

 

D'autre part, leur production est normalisée, ce qui vous assure que chacun de vos pellets soit de la même qualité. Toutefois, vous pouvez vous fier à un label de qualité pour vous assurer de bien choisir votre combustible, en optant pour des pellets estampillés NF granulés biocombustibles. Vous pouvez choisir de les acheter conditionnés en sac ou en vrac. Dans les deux cas, vous devrez les stocker à l'intérieur, à l'abri de l'humidité, dans un silo par exemple.

 

Les granulés ne peuvent être utilisés que dans les appareils de chauffage adaptés, à savoir des chaudières ou des poêles à granulés. Leur utilisation est automatisée, ce qui implique un branchement électrique. Il suffit de charger le réservoir et d'appuyer sur un bouton, l'appareil fait le reste. L'avantage c'est donc que l'on peut programmer et régler son chauffage. De plus, les fabricants de chauffages à pellets ont fait de gros progrès ces dernières années côté esthétique, un détail non négligeable, d'autant plus quand l'appareil trône au milieu du salon. Notez toutefois que certains dispositifs, comme le panier à pellets, permettent d'utiliser les granulés dans un appareil à bois classique.

 

Avec le granulé, vous chauffez votre maison écologique facilement, en un seul geste, tout en préservant l'environnement grâce à l'utilisation de la biomasse bois !

 

Une chronique de Perrine Roux, à écouter sur Fréquence Terrephoto CV

Partager cet article
Repost0
30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 11:18

À l'heure où la réduction des déchets et le retour au naturel viennent au devant de la scène, il est temps pour de passer aux choses sérieuses et de faire un geste de plus pour la nature en créant un compost. Jean-Jacques Fasquel, maître composteur, nous guide dans cette aventure.

 

Qu'est-ce qu'un compost ?

 

Le compost est une dégradation maîtrisée de la matière organique. Vous pouvez l'installer à proximité du lieu de production de ces déchets, ou créer un compost collectif pour les habitants d'un immeuble, d'un quartier...

 

Pourquoi avoir un compost chez soi ?

 

Tout d'abord, c'est une ineptie de collecter des déchets plein d'eau. Ils sont durs à brûler et polluent lors de l'incinération en dégageant des dioxines. D'autre part, le compost est une démarche citoyenne : je produis des déchets, à moi d'essayer de les traiter. Mais l'histoire que j'aime le plus raconter, c'est que ce que nous considérons comme des déchets, est en réalité une ressource. C'est un engrais gratuit.

 

Existe-t-il plusieurs types de compost ?

 

Il existe deux types de compost. Le classique, qui est en contact avec la terre dans le jardin. Il est aussi possible de faire un compost à l'intérieur, grâce au second type : le lombricompost. Il s'agit d'un compost hors-sol, dans lequel on ajoute des vers pour qu'ils digèrent les déchets.

 

Comment fabriquer un compost chez soi ?

 

Tout d'abord, commencez par acheter un bac adapté soit au lombricompostage, si vous le faites en intérieur, soit au compost classique si vous le faites dans le jardin. À l'extérieur, vous pouvez aussi le faire simplement en tas. L'idée c'est de faire une sorte de lasagne de déchets. Il faut alterner déchets bruns durs et secs, à savoir les brindilles, les feuilles ou le carton non imprimé, et déchets verts mous et durs, comme les épluchures ou le gazon tondu. Attention, ce dernier déchet est mettre dans le compost avec modération, car il produit une odeur d'ammoniac. L'objectif, c'est d'atteindre un équilibre entre matières carbonées et azotées. Ensuite, il faut s'occuper du compost, car c'est quelque chose de vivant. Si vous le considéré comme une poubelle, ça ne fonctionnera pas. Il y aura donc déséquilibre et donc problème, comme des mouches ou des mauvaises odeurs. Aérez-le régulièrement avec une fourche ou une griffe à main, arroser-le un peu et couvrez-le. Si vous avez opté pour le tas, mettez une bâche par dessus.

 

Peut-on mettre tous les types de déchets organiques dans un compost ?

Dans l'absolu, tout ce qui est d'origine du vivant se composte. Mais la règle à suivre, c'est la mesure. Vous pouvez donc tout mettre mais avec parcimonie. Par exemple, si vous ne mettez que des agrumes, l'environnement va être trop acide et ça ne va pas fonctionner. Vous pouvez même mettre de la viande ou du poisson, mais attention, ça peut attirer les rongeurs et provoquer de mauvaises odeurs, mieux vaut donc l'enterrer un peu.

 

Où se renseigner ?

Compost'ory

Guide du compost de l'Ademe

 

Publié dans Quintonic, par Perrine Rouxphoto CV

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 11:02

Daisy-Tarrier.jpgProtéger la forêt en impliquant les populations qui y vivent et en vivent et en menant des projets concrets, voilà la raison d’être de l’association Envol Vert. Daisy Tarrier, l’une des fondatrices, revient pour nous sur les missions d’Envol Vert.


Faites le plein d’avenir : Comment a été créé votre association Envol Vert ?
Daisy Tarrier : Envol Vert est née en mars 2011 de la rencontre entre plusieurs personnes. Nous avions tous en commun une passion pour l’Amérique Latine, en plus d’y avoir travaillé et un désir d’aider la population. Lorsqu’une nous avons appris qu’une entreprise a dit vouloir financer un projet de conservation de la forêt, le puzzle s’est mis en place. Envol Vert était née.

 

FLPA : Quel est le principe fondateur d’Envol Vert ?
DT : Notre slogan est la forêt nous rend service, rendons-le lui. Le principe c’est donc de montrer que nous avons une dépendance vis-à-vis de la forêt. Elle nous procure du bois, des médicaments, elle protège les cultures contre les ravageurs, abrite des pollinisateurs, est source d’eau, de CO2… Mais, aujourd’hui, elle est menacée, le bassin amazonien étant le plus touché. Nous avons donc choisi d’aborder trois thèmes : la conservation de la forêt primaire, les alternatives à la déforestation et la reforestation.

 

FLPA : Comment agissez-vous ?
DT : Nous ne sommes pas les opérateurs sur le terrain. Nous aidons les associations, coopératives et regroupements d’habitants, toutes les populations qui ont un projet de protection. Nous apportons des compétences techniques, aidons à écrire le projet et à le présenter, nous faisons aussi venir des bénévoles sur place et apportons des financements.

 

FLPA : Quels sont vos projets actuels ?
DT : Nous avons actuellement six projets en route, dont un en France. Par exemple, dans la Sierra Nevada, un projet de conservation de la forêt et d’étude scientifique sur le tapir est mis en place. L’idée est de reboiser grâce à du noyer maya, qui possède de très bonnes qualités nutritives, d’où notre volonté de former les populations pour le cuisiner. Au Pérou, le projet est mené par des habitants qui ont décidé de changer de mode de vie pour devenir protecteur de leur forêt, en développant l’éco-tourisme.

 

FLPA : Comment peut-on participer à vos actions ?
DT : Nos financements proviennent essentiellement d’entreprises, les particuliers peuvent donc faire connaître notre association dans leur milieu professionnel. On peut aussi devenir bénévole et partir comme volontaire, mais il faut savoir que l’on reste sur place pendant de longues périodes, et que nous avons besoin de personnes avec des compétences très spécifiques pour mener les projets à bien.

 

Pour en savoir plus :
Envol Vert
Projet Sierra Nevada

 

Publié sur www.faiteslepleindavenir.com, par Perrine Roux photo CV

Partager cet article
Repost0
25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 12:00

Maison-bois.jpg

La valeur verte, voilà le sujet d'étude abordé par l'Ademe. Ce thème ne vous parle peut-être pas beaucoup ? Et pourtant il revêt une importance capitale, puisqu'il s'agit de la valeur environnementale de nos maisons. L'objectif de l'étude de l'Ademe publiée en avril dernier était donc de mieux connaître cette valeur verte et sa place dans le marché immobilier français.

 

L'écologie pourrait donc bien être enfin considérée non pas comme une contrainte, mais comme un atout ! Cette étude permet en effet de déterminer si la qualité environnementale d'une maison est oui ou non un critère de choix et si elle va avoir une influence sur le marché du logement. Et bien la réponse de l'Ademe est sans appel, la valeur verte aura un impact sur le marché.

 

Mais qu'est exactement cette valeur verte ? L'Ademe la définit comme la valeur dégagée grâce aux performances environnementales d'un logement. En clair, quels sont les atouts écologiques d'une maison. Cela va donc concerner en priorité les qualités énergétiques, desquelles découle la caractéristique énergivore ou non de la maison et donc les potentielles économies d'énergie. Mais l'Ademe estime que d'autres caractéristiques écologiques doivent être prises en compte, comme les éco-matériaux, ou encore la proximité des transports en commun.

 

Selon l'étude, nous serions 76 % à reconnaître l'intérêt de cette valeur verte et donc à estimer qu'un logement plus écologique peut aussi être plus coûteux. 46 % des personnes interrogées ont dit opter en priorité pour une maison verte. Mais, entre la prise de conscience et le réel passage à l'acte, il semble qu'il faille encore attendre, puisque selon les professionnels de l'immobilier, seules 19 % des transactions prennent le critère environnemental en compte. Pour autant, l'Ademe estime qu'une fois la valeur verte admise, elle pourrait peser concrètement dans le marché immobilier et représenter 30 % de la valeur d'un logement ancien et jusqu'à 100 €/m² de SHON dans le neuf. La valeur verte pourrait donc bien inciter les propriétaires à rénover leur bien pour correspondre aux critères écologiques du marché.

 

Avant d'en arriver là, il y a encore du chemin à faire. Non seulement la notion de valeur verte est encore floue et méconnue, mais les outils d'identification et d'estimation de cette valeur (label, diagnostic, étiquettes...) n'ont quant à eux pas le crédit suffisant auprès du grand public. L'Ademe préconise donc d'accentuer le travail d'information et de sensibilisation, mais aussi de développer et améliorer les différents outils de financement et d'information. Tous les acteurs du marché sont donc concernés par ce travail d'information sur la valeur verte, les particuliers comme les professionnels.

 

Avoir une maison écologique est donc plus qu'un engagement idéologique, bon pour la planète et pour la santé, c'est aussi un investissement d'avenir ! Nos maisons écologiques ont bien une vraie valeur ajoutée, la valeur verte.

 

Par Perrine Roux, sur www.frequenceterre.com, chronique radio.photo CV

Partager cet article
Repost0
15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 18:29

C'est un défi sans précédent que vient d'achever l'équipe du PlanèteSolar. Ce catamaran pas comme les autres vient en effet d'acplanetesolar.jpghever un tour du monde de 585 jours, propulsé uniquement grâce à une EnR : le soleil.

 

Les EnR ont leur place partout, y compris dans les transports, même sur de longues distances, comme l'a prouvé Raphaël Domjan, initiateur du projet PlanèteSolar. Ce Philéas Fogg version EnR a en effet eu l'idée de parcourir le globe sur un bateau écolo, recouvert de capteurs photovltaïques afin de produire toute l'énergie qu'il consomme.

 

C'est en 2004 que Raphaël Domjan a lancé son projet. Puis le bateau a été conçu par Craig Loomes, les équipes constituées, et enfin le MS Tûranor PlanèteSolar a pu prendre le large le 27 septembre 2010, à partir du port de Monaco. Ce premier tour du monde propulsé à l'énergie solaire, s'est fait d'est en ouest,  en suivant une route proche de l'équateur. Pour avancer, les équipes ont travaillé main dans la main avec Météo France, afin de bénéficier des meilleures conditions d'ensoleillement possibles. Bien entendu, l'équipage a aussi appris à s'adapter à cette ressource certes naturelle, mais aussi variable, qui a donc conditionné la navigation.

 

Le 4 mai dernier, à 14h12 précises, soit 585 jours après son départ, le MS Tûranor PlanèteSolar achevait son tour du monde, en rentrant au port de Monaco. Pour réussir cette prouesse, ce bateau de 31 mètres de long sur 15 mètres de large, a été équipé de 537 m² de modules photovoltaïques pour une puissance de 93,5 kW.

 

Plus d'infos :

PlanèteSolar

 

photo CVPar Perrine Roux, dans www.faiteslepleindavenir.com

Partager cet article
Repost0
18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 14:17

L'eau est une ressource précieuse à préserver et à ne pas gaspiller, y compris, cela va de soi, dans nos maisons écologiques. Un réflexe à adopter d'urgence, vu que nous consommons en moyenne 151 litres d'eau par jour et par personne. La première cible ? Nos usages domestiques. Rappelons que nous consommons seulement 1 % pour la boisson et 6 % pour la cuisine. Le reste est consacré pour 39 % à la douche et au bain, 20 % au WC, 12 % au linge, 10 % à la vaisselle, 6 % au jardin et à la voiture et 6 % pour les usages domestiques divers. Il est donc grand temps d'agir !

 

Et pour cela on adopte bien sûr des gestes économes au quotidien, mais surtout on récupère l'eau de pluie ! Cette pratique a d'ailleurs tendance à se répandre de plus en plus chez nous, les particuliers, mais pas seulement... les agriculteurs et les collectivités territoriales s'y mettent aussi !

282062524_6fbc744ccb.jpg

La récupération d'eau de pluie s'adapte à vos besoins. Il existe en effet plusieurs solutions selon l'utilisation que vous aurez de cette eau. Les modèles les plus simples sont des cuves extérieures, munies d'un robinet dans lesquelles vous puisez l'eau pour le jardin. Mais vous pouvez aussi optez pour une citerne, enterrée ou non, reliée à la maison, qui pourra alimenter les WC, le lave linge... Bien entendu, l'eau n'est pas potable, ne reliez donc pas votre pompe au lave-vaisselle, à la douche, ou à un robinet, sauf dans ce dernier cas à indiquer clairement « eau non potable ».

 

Comment ça marche ? L'eau de pluie tombe sur votre toit et s'écoule dans les gouttières, jusque là rien d'innovant... Mais cette eau ne part pas dans le réseau d'eaux usées, mais dans votre citerne de récupération. Elle est bien sûr filtrée, afin de séparer l'eau du reste, avant d'être stockée. L'eau est ensuite pompée pour être remise en pression et redistribuée à la demande. Et quand il n'y a plus d'eau dans la citerne, ne vous inquiétez pas, un gestionnaire d'eau de pluie bascule automatiquement sur le réseau d'eau de ville.

 

Côté citerne vous avez donc le choix : de quelques litres à 50 m³, la gamme est vaste. Vous optez aussi pour une citerne extérieure ou enterrée, en béton ou en polyéthylène et même désormais souple ou rigide. Ce choix va dépendre de vos besoins, de l'utilisation que vous ferez de cette eau de pluie (jardin, lavage de la voiture, WC, lave-linge, complément pour la piscine, ménage...). Comptez par exemple en moyenne 17 litres/m² pour l'arrosage de votre jardin, 60 m³ par an pour quatre personnes pour un WC classique, 11 m³ par an pour un lave-linge de classe A. Prenez aussi en compte votre potentiel de captation d'eau (où se situe votre maison, type de toiture et de couverture, surface de captage...).

 

Vous avez toutes les cartes en main, il ne vous reste plus qu'à équiper votre maison écologique d'une citerne de récupération d'eau de pluie !

 

photo CV

 

 

Écoutez la chronique sur www.frequenceterre.com, par Perrine Roux dans la rubrique Ma maison écologique

Partager cet article
Repost0
15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 13:32

Profiter d’un bon spa pour se détendre et prendre soin de soi, voilà une bonne idée en attendant l’arrivée du printemps. Mais ça serait encore mieux si le spa en question fonctionnait avec une EnR ça serait encore mieux !

 

 

 

 

Ha les spas, les eaux thermales, les bains bouillonnants, les massages… ça fait rêver. Encore faut-il que l’eau reste à la bonne température, de même que les locaux. Cela représente donc une certaine consommation d’énergie. Pourtant, les thermes utilisent de l’eau naturellement chaude pour les soins des curistes alors pourquoi ne pas tirer partie de cette énergie géothermique qui jaillit naturellement ?

 

C’est ce qui a été fait dans les thermes de Saint-Gervais, en Haute Savoie. Lors de la création de la partie spa des thermes, des travaux ont été entrepris pour utiliser les deux sources thermales, non seulement pour les curistes, mais aussi pour le réseau de chauffage.

 

Adieu le chauffage à gaz ! Depuis, les thermes de Saint-Gervais sont chauffés à la géothermie qui maintient aussi l’eau des bassins intérieurs et extérieurs à la bonne température. Une énergie renouvelable qui chauffe et fait du bien au corps, que demander de plus ?

 

Pour en savoir plus :
Thermes de Saint-Gervais

 

photo CV

 

Par Perrine Roux, dans www.faiteslepleindavenir.com

Partager cet article
Repost0
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 09:43

CSPonD.jpgL’énergie solaire dite à concentration vient de faire un grand pas, grâce à des chercheurs du célèbre MIT (Massachussets institute of technologie). Avec le CSPond, le solaire pourra en effet produire de l’électricité par tous les temps !


L’énergie solaire de concentration, ou CSP, consiste à concentrer les rayons solaires grâce à une sorte d’entonnoir tapissé de miroirs. La chaleur est captée par un fluide caloporteur qui chauffe de l’eau, grâce à laquelle une turbine est actionnée. L’électricité est ainsi produite. Deux bémols :

  • des pompes sont nécessaires pour faire circuler le fluide
  • sans soleil le système ne fonctionne pas.

 

Des chercheurs du MIT semblent avoir trouvé la parade ! Ils ont ainsi créé le solaire à concentration nouvelle génération, j’ai nommé CSPonD (Concentrated Solar Power on Demand). Les rayons solaires sont toujours canalisés vers un point précis, mais cette fois ce sont des sels de nitrate de sodium et de potassium qui sont chauffés. Ils réchauffent de l’eau qui en produisant de la vapeur actionne une turbine produisant l’électricité verte.

 

L’avantage de ce système est que les sels sont séparés dans de grands réservoirs en fonction de leur température. Une trappe mobile séparent ainsi les sels froids des chauds. Ces derniers peuvent donc conserver leur température plus longtemps, la production d’électricité peut ainsi se poursuivre. Contrairement au système à concentration classique, le CSPonD peut donc continuer à fonctionner la nuit ou par mauvais temps. Les chercheurs estiment en effet que les réservoirs de sels peuvent accumuler de la chaleur pendant 10 jours, puis fonctionner en autonomie pendant une journée complète. À terme, une centrale solaire à concentration industrielle version CSPonD pourrait couvrir les besoins de 20 000 foyers (hors chauffage).

 

Belle perspective ensoleillée !

 

 

Plus d’infos :
MIT

 

Article publié sur www.faiteslepleindavenir.com par Perrine ROUXphoto CV

Partager cet article
Repost0