Le 5 novembre dernier, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et la Conférence des présidents d'universités (CPU) ont signé un accord cadre qui formalise leur partenariat. Salué par la Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, il est aussi vivement critiqué par une partie de la communauté scientifique.
L'accord cadre CNRS-CPU, approuvé par le Conseil d'administration du CNRS puis signé par les deux partenaires le 5 novembre 2010, encadre désormais les relations entre l'organisme de recherche et les universités dans les unités mixtes de recherche (UMR). « La CPU est un partenaire naturel du CNRS » explique Alain Fuchs, président du CNRS. « Cet accord fixe un cadre général, nécessaire dans le contexte actuel en mouvement ». La Ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, Valérie Pécresse, se félicite de cet accord cadre, qu'elle considère comme un décloisonnement entre ces acteurs, aussi bien en terme de gestion, de recrutement, de formation, de progression conjointe et de valorisation. Alain Fuchs voit même dans ce texte « l'ébauche d'un modèle de gouvernance à la française, alliant ancrage national et territorial ».
Copilotage des UMR pour certains...
L'accord cadre formalise donc les relations de manière globale entre le CNRS et les universités dans les UMR. C'est ensuite à chacun de passer des conventions précises, conformément à ce cadre. « Nous avons souhaité un texte simple, pour une meilleure lisibilité. Le résultat est là, puisque l'accord ne compte que 4 pages » raconte Alain Fuchs.
Extrait de Vie Universitaire N°140, par Perrine ROUX