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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

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Bonne lecture !

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 08:00

Nutritionnistes et diététiciens sont formels, le petit déjeuner revêt une grande importance dans notre alimentation. Éviter les coups de pompe de la matinée, être plus concentré et efficace, arrêter de grignoter et trouver son équilibre nutri

tionnel, tout cela passe par le petit déjeuner.

 

Photo : Perrine ROUX

Nous sommes de plus en plus no

mbreux à sauter le premier re

p

as de la journée, ou à prendre un petit déjeuner peu équilibré riche en sucres et en graisses. Pourtant, son importance

est indéniable. En effet, le petit déjeuner doit couvrir un quart des besoins énergétiques de la journée. De plus,

après une nuit entière de jeun, notre corps a besoin de retrouver des forces et de s

e réhydrater. Une femme doit consommer environ 500 kcal et un homme 750 kcal, mais bien entendu, en ne mangeant pas n'importe quoi ! Un bon petit déjeuner équilibré, voilà la clé d'une bonne journée.

Un repas à ne pas manquer

Il est 10 heures passées, et la faim vous tenaille déjà, vous avez des difficultés à vous concentrer, vous sentez bien que vous n'êtes pas au maximum de vos capacités intellectuelles et physiques. Se sont des signes qui ne trompent pas. Vous n'avez pas pris de petit déjeuner avant de partir de chez vous. Non seulement vous n'êtes pas efficace durant la matinée, mais en plus, vous vous ruez sur la nourriture sans attendre l'heure du déje

uner. Et pourtant, nous connaissons tous les méfaits du grignotage, notamment une tendance au surpoids. Finalement, on se rend bien compte que notre corps réclame d'être alimenté au levé, sans quoi, il a tendance à réclamer plus tout au long de la journée. Afin de ne pas prendre de mauvaises habitudes, il faut équilibrer son alimentation dès le premier repas de la journée. En effet, des recherches ont démontré que commencer sa journée avec un petit déjeuner équilibré, nous incite garder une alimentation saine le reste du temps.


Perdre ses mauvaises habitudes

Deux erreurs principales doivent être évitées : sauter le petit déjeuner, ou en prendre un trop gras ou trop sucré. Dans le premier cas, nous invoquons tous le manque de temps, ou l'envie de rester plus longtemps au lit. Pourtant, 10 minutes suffisent pour avaler son petit déjeuner ! Et si vraiment le temps vous manque le matin, rien ne vous empêche de fractionner ce repas en deux. Première phase, vous vous réhydrater avec une boisson chaude ou froide, et vous nourrissez avec une ou deux tartines, puis vers 10 heures, au bureau vous croquez dans un fruit, de saison bien sûr, pourquoi pas avec un yaourt nature. L'autre cause souvent invoquée pour sauter le petit déjeuner est que l'on a pas faim. Mais, ce n'est que le résultat de mauvaises habitudes. Résultat de grignotages, de repas de la veille trop copieux, ou bien d'omission à répétition de petit déjeuner. Et maintenant, notre corps ne réclame plus de nourriture au levé, mais crie famine plus tard dans la matinée puis tout au long de la journée. Pour contrer cela, il suffit de reconditionner son organisme en le réhabituant peu à peu à s'alimenter le matin.

Dans le second cas, on prend bien un petit déjeuner, mais malheureusement celui-ci n'est pas équilibré. Viennoiseries, en particulier celles au chocolat, biscuits industriels dits de petit déjeuner, céréales sucrés pour enfants, et autres petits pains au lait, doivent être consommés très ponctuellement et avec modération. En effet, ceux-ci sont riches en sucres, acides gras saturés et acides gras trans (ou mauvaises graisses).


L'équilibre alimentaire dès le matin

Un petit déjeuner équilibré, c'est 15 à 20 % des apports caloriques de la journée. Il doit permettre au corps de trouver suffisamment de micro-nutriments, à savoir calcium, et autres vitamines. De plus, il fournit au corps les macro-nutriments, que sont les protéines (10 à 12 %), les lipides (27 à 30 %) et les glucides (55 à 60 %) dont moins de 10 % de sucres simples. Pour arriver à ce résultat, le petit déjeuner idéal doit se composer d'une boisson chaude ou froide, de pain ou de céréales natures, d'un laitage, de matière grasse, et d'un fruit frais et de saison ou d'un jus de fruits.

Avec tout cela, la journée commence bien !


Perrine ROUX



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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 00:00

Avant de se retrouver avec la tête comme une pastèque, des yeux de hibou et une gorge en feu, prenez les choses en main dès les premiers symptômes. Le b-a-ba pour un hiver sans encombre et en pleine forme en 10 leçons.

 

 

1. Offrez-vous un environnement sain

L'air doit circuler dans les lieux de vie. Tous les jours, aérez bien votre maison. Pas besoin de laisser les fenêtres grandes ouvertes toute la journée, surtout pas par ce temps hivernal. Dix minutes suffisent !

Par contre, évitez de trop chauffer - en particulier la chambre à coucher - car cela assèche les muqueuses, les rendant plus vulnérables. La température idéale : 18°. Et placez des humidificateurs, remplis régulièrement d'eau, sur les radiateurs. Le petit « plus » : une vaporisation d'huiles essentielles avant le coucher, pour assainir et désodoriser.

 

2. Le plein de fruits et légumes

Une santé de fer, c'est une alimentation variée et équilibrée, idéale pour renforcer le système immunitaire. Où trouver les ingrédients miracles ? Dans les aliments riches en vitamine C et A, principalement présentes dans les fruits et légumes (kiwi, poivron, brocoli, carotte...). Mettez tous les jours au menu des agrumes. Pourquoi pas au petit déjeuner, un grand verre de jus d'orange frais pressé (pour conserver tous les bienfaits) et pour votre déjeuner, un demi-pamplemousse en entrée.

 

3. Du repos réparateur

« Le travail c'est la santé », chantait Henri Salvador mais on ne le dira jamais assez, le sommeil aussi. Au moins sept à huit heures par nuit. Et dès que les premiers symptômes se font sentir, offrez-vous une cure de repos, bien au chaud à la maison. Une bonne façon de lutter contre les agents infectieux.

 

4. De l'exercice à gogo
Alliée de poids pour renforcer le système immunitaire : une activité physique régulière. Pas besoin d'investir la salle de gym quotidiennement et de ne plus quitter vos haltères. Du sport, vous pouvez en faire tous les jours et partout. Par exemple, descendez une station de métro avant votre destination et faites le reste à pied. Sans oublier les merveilleux atouts des escaliers.

 

5. Un nez tout propre

Couché sur le dos, nettoyez-vous régulièrement le nez à l'aide d'un sérum physiologique afin de le dégager. Petite recette maison : faites bouillir un litre d'eau avec une cuillère à café de sel. Une fois la mixture refroidie, prenez une pipette et instillez dans chaque narine.

 

6. Limitez la propagation des microbes

Pour éviter qu'une épidémie de grippe - ou autres - se propage dans la famille, faites brûler dans la maison des feuilles d'eucalyptus ou du papier d'Arménie. Idéal pour purifier l'atmosphère. Vous pouvez également couper un oignon en deux et le placer aux abords du lit de la personne malade, pour absorber les microbes. A changer tous les jours. 

 

7. Des mains toujours propres

Les mains sont l'une des voies principales de transmission des microbes. Lavez-les donc régulièrement, tout particulièrement avant de préparer le repas ou de manger. Pensez-y aussi après avoir éternué et dès que vous rentrez chez vous. Le métro et autres transports en commun ne sont pas réputés pour leur propreté irréprochable.

 

8. Buvez, buvez et encore buvez

Les premiers signes de fatigue se font sentir ? Veillez à consommer suffisamment de liquides dans la journée. Eau, tisanes, soupes, tout est bon pour hydrater votre organisme. Pour soulager les maux de gorge, prenez un bol de lait chaud (ou de l'eau chaude), avec du miel et un zeste de citron, juste avant de se coucher. Ou encore concoctez-vous une soupe au poulet ou simplement diluez un petit bouillon de poulet en ajoutant du poivre. Parfait pour décongestionner.

 

9. Relaxez-vous

Dans un cadre apaisant, plongez-vous dans un bon bain bien chaud. En plus de détendre et d'apaiser, cela aidera à décongestionner votre nez et à soulager les courbatures.

 

10. Inhalez !

Faites des inhalations, par exemple à base d'eucalyptus. Celles-ci sont très efficaces pour décongestionner tout en parfumant et en réchauffant. Vous pouvez également imbiber votre mouchoir d'eau de Cologne. Certes cela pique un peu au début mais permet d'assécher votre nez. Et puis, vous reconnaîtrez que c'est sans commune mesure avec une semaine clouée au lit par une grippe.

 

Sahra Saoudi

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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 08:49
En 2006, plus 12.400 personnes ont eu besoin en France d’une greffe. Seules 4.426 ont pu être réalisées. Cette pénurie a entraîné la mort de 229 patients en attente. Il est donc important de faire connaître sa décision concernant le don

Dire oui au don d’organe peut sauver des vies ! (Photo Perrine ROUX)

C’est aujourd’hui la journée mondiale du don d’organes. Même si ces dernières années, on note une progression des dons d’organes, la pénurie est toujours importante : 229 personnes sont décédées l’an dernier faute de greffe.
Ce problème n’est malheureusement pas propre à la France comme l’a illustré l’excellent canular télévisé de la chaîne néerlandaise BNN début juin, avec son émission The big donor show. Une femme mourante et trois candidats à la greffe de rein y étaient mis en scène : à l’issue du show, elle devait n’en sélectionner qu’un ce qui avait suscité un soulèvement de l’opinion publique internationale. Le dénouement était tout aussi surprenant, puisqu’il s’agissait en réalité d’un canular dont le but était de sensibiliser l’opinion publique à la question du don d’organe. Même si les moyens utilisés par la BNN restent controversés, le problème de la pénurie est encore et toujours d’actualité.
L’association France ADOT (fédération des Associations pour le don d’organe et de tissus humain), mène de son côté une campagne télévisée pour sensibiliser les jeunes au don. Deux films de 30 secondes mettant en scène des sauvetages ratés, ont été diffusés gracieusement sur plusieurs chaînes. Avec un slogan choc « Si vous n’êtes pas doué pour sauver des vies, attendez d’être mort », l’association dit que le moyen le plus simple d’être héroïque, c’est de s’engager à faire don de ses organes après sa mort.
Cette campagne vise plus particulièrement les 18-25 ans, car 68% des décès dans cette tranche d’âge ont lieu de façon violente. De ce fait, c’est une population stratégique pour le don d’organe.

Faire don ou pas
Le corps humain est très protégé par la loi, il est inviolable, indisponible et ne constitue pas un objet patrimonial. Le don est donc anonyme, gratuit et ne doit faire l’objet d’aucune publicité. Il ne peut pas être réalisé sans le consentement du donneur, et sans un intérêt thérapeutique pour autrui. Aujourd’hui, le consentement est présumé. Si on ne souhaite pas faire don de ses organes, il faut soit faire connaître son refus à ses proches, soit s’inscrire sur le Registre national des refus auprès de l’agence de Biomédecine. La carte de donneur n’ayant aucune valeur légale, la meilleure solution est d’en parler.
Le donneur fait l’objet d’une sélection clinique. Les médecins examinent ses antécédents personnels et familiaux, effectuent des diagnostics de maladies infectieuses et vérifient l’état de mort cérébrale. Dans le cas d’un don fait par une personne vivante, les médecins ont des entretiens avec elle et vérifient son état clinique. Puis le consentement doit être exprimé devant le Président du Tribunal de grande instance. Enfin, le magistrat et le donneur signent un acte attestant du consentement, qui reste révocable à tout moment.
Malgré une augmentation de 38 % du nombre de greffes depuis 2000, l’écart entre le nombre de don et celui des patients reste très important. La liste d’attente s’est d’ailleurs encore allongée de 7264 noms en 2006. Il faut donc que chacun de nous réfléchisse et parle du don d’organe à se famille et à ses proches.
Perrine ROUX (www.lepetitjournal.com) vendredi 22 juin 2007

http://www.france-adot.org
http://www.agence-biomedecine.fr
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25 avril 2007 3 25 /04 /avril /2007 09:14
Le printemps est synonyme d’allergies pour beaucoup d’entre nous. Mais certains malades en souffrent tout au long de l’année. L’allergie, qui se développe en France, est une pathologie à ne pas prendre à la légère

L’allergie est une maladie à ne pas prendre à la légère (photo : www.alerteallergie.com)

Le printemps ne représente pas pour tout le monde une renaissance de la nature, mais plutôt l’arrivée du pollen. Allergène aérien redoutable, il provoque une réaction d’hypersensibilité chez certains, comme des rhinites ou de l’asthme.
Mais le corps peut avoir des réactions immunitaires excessives quelle que soit la saison. Même si les symptômes d’une allergie peuvent paraître bénins, il ne faut pas les ignorer car leurs conséquences sur la santé peuvent parfois être très graves.

Le corps est protégé de l’extérieur par la peau et les muqueuses. Certaines substances peuvent pénétrer ces barrières et provoquer des allergies, car l’organisme les aura identifiées comme des adversaires.
On constate en France une hausse considérable des personnes allergiques. En 1980, on enregistrait environ 10% d’allergiques, aujourd’hui ils sont entre 20 et 30%. Pollution extérieure et intérieure, hausse du nombre d’animaux de compagnie et autres aliments industriels en seraient la cause.

Vivre avec ses allergies
Il existe trois types d’allergènes : les aériens, les alimentaires et les chimiques. On leur attribue des symptômes comme l'eczéma, l’asthme, la conjonctivite, les vomissements, ou encore l’anémie. Mais les personnes victimes d’hypersensibilité peuvent aussi souffrir de crises d’allergie allant du vertige à la gêne respiratoire, et dans les cas les plus graves l’œdème de Quincke ou le choc anaphylactique. Il faut savoir que l’asthme, par exemple, tue environ 2000 personnes par an en France. En cas de crise, le malade doit donc être emmené rapidement aux urgences.
Avant toute chose, il faut consulter un médecin allergologue, pour que celui-ci détermine quelles sont les substances allergisantes et choisir un traitement adapté. Dans certains cas une désensibilisation, méthode éprouvée à visée préventive et curative, est possible. Mais la meilleure solution est de rester éloigné de la cause de l’allergie.
À l’heure actuelle, pour environ 15 millions d’allergiques en France, on compte à peine plus de 1800 allergologues, dont seulement 26% pratiquent exclusivement cette spécialité. 28 départements français ne comptent que 2 allergologues et il n’y en a aucun en Haute-Loire.
Pour sortir cette pathologie de l’ombre, la première journée de l’allergie a été organisée en France samedi avec pour but d'informer le grand public sur l’allergie et ses dangers. L’allergie devient donc aujourd’hui l’une des grandes préoccupations de santé publique.
Perrine Roux (www.lepetitjournal.com) mercredi 25 avril 2007

En savoir plus :

http://www.allergiques.org
http://www.prevention-allergies.asso.fr
http://www.alerteallergie.com
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 09:22

Les montagnes se sont recouvertes de leur manteau neigeux. Les skis trépignent d’impatience dans le placard. Combinaison, masque, bonnet et chaussettes de laines sont dans la valise. Mais la forme physique est-elle au rendez-vous pour ces vacances aux sports d’hiver ?
Les exercices sont indispensables jusqu’en bas des pistes (photo : Perrine Roux)
Des vacances au ski, voilà une idée très alléchante ! Mais partir sans aucune préparation physique, à plus forte raison quand on ne pratique aucun sport durant le reste de l’année, est loin d’être recommandé. Le ski implique une grande dépense d’énergie due aux exigences de coordination des mouvements, d’équilibre et de vigilance de ce sport.
Environ 8 millions de français pratiquent la glisse chaque hiver. On peut monter sur les planches à partir de 18 mois, sans limite supérieure d’âge, le tout étant d’être assez en forme. Le ski permet d’avoir un meilleur équilibre, de la coordination, de l’agilité, ainsi qu’un renforcement du système nerveux.
La préparation physique est à la fois musculaire, surtout au niveau des membres inférieurs, cardio-vasculaire, au niveau de l’endurance, et du souffle. En effet, la fatigue est la première cause de chutes sur les pistes. En 2004, on a dénombré 100.000 accidents de ski, dont 14 000 entorses du genou. Bon nombre d’entre eux auraient facilement pu être évités grâce à une bonne préparation.

C’est tout un programme
La préparation physique doit être réalisée à plusieurs niveaux pendant environ un mois avant le départ sur les pistes. L’endurance et le système cardio-vasculaire doivent être renforcés par des exercices généraux une à deux fois par semaine. Le souffle doit être amélioré par du jogging, de la marche, du vélo ou encore du stepper 3 à 4 heures trois fois par semaine. Enfin la musculature, en particulier au niveau inférieur, doit être préparée. Bien entendu, il ne faut pas en faire trop. Les exercices physiques doivent être adaptés aux capacités de chacun et être faits de façon progressive, sans oublier de s’hydrater, de s’échauffer et de se ménager des périodes de récupération. De plus, il est indispensable de faire des étirements après chaque séance pour éviter courbatures et  risques d’accidents.
Au niveau musculaire, il faut privilégier les membres inférieurs et la sangle abdominale. Par exemple, avec un exercice qui permet d’entraîner les cuisses et les fessiers : plier les jambes à 90°, en posant un pied loin devant et l’autre loin derrière. La position doit être gardée pendant 30 à 40 secondes, puis changer de pied. Attention à ce que l’angle du genou soit de 90°, et qu’il ne dépasse pas l’axe du pied. Pour la zone lombaire et abdominale, se mettre en appui sur les coudes et la pointe des pieds, puis tendre son corps le plus possible en contractant les abdominaux, en gardant la position 30 à 40 secondes. Les débutants doivent être suivis pendant la pratique des ces exercices, afin d’éviter les traumatismes dûs à de mauvaises positions.
Une fois sur les pistes, il faut penser à faire monter sa température corporelle en marchant, faire des étirements, faire rouler les épaules pendant 2 minutes, et prendre de l’eau pour s’hydrater régulièrement. Bonne glissade !
Perrine Roux (
www.lepetitjournal.com) 16 février 2007

http://www.objectif-forme.com/preparation_ski.htm

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1 décembre 2006 5 01 /12 /décembre /2006 10:00
Sida et autres MST rendent la prévention indispensable à l’heure actuelle. Accusé de couper désir et plaisir, le préservatif est en train d’évoluer. Texturé, nervuré, aromatisé, coloré, vibrant, chauffant…  il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses aussi. Pourquoi se priver ?

Plutôt XL et rose, ou normal et bleu ? (photo Morrhigan)
L’épidémie de Sida fait toujours rage aux quatre coins de la planète. Contrairement à certaines idées reçues, il n’existe à l’heure actuelle aucun médicament efficace pour guérir cette maladie. La protection reste le seul moyen d’y échapper. Pour les personnes allergiques au latex il existe des préservatifs en polyuréthane.
Aujourd’hui, les fabricants font beaucoup d’efforts pour rendre le préservatif sexuellement attractif. Côté prix, le ministre de la santé Xavier Bertrand lance le dispositif "préservatif à 20 centimes" : 10 millions de capotes sont accessibles dans 20 000.points de vente (tabac, lycée…) au prix de 20 centimes d'euros.
Quel profil ?
Les préservatifs sont classés de normal à XL. Les tailles en longueur et en largeur varient d’une marque à l’autre. Avoir un préservatif à sa taille est à la fois plus plaisant, et surtout plus sûr. Cela évite les risques de rupture ou de perte de la capote.
Côté plaisir, les préservatifs se modernisent aussi avec par exemple des modèles nervurés et perlés à l’intérieur comme à l’extérieur, pour que les deux partenaires puissent profiter de cette nouvelle technologie forte en sensations… Pour ceux qui veulent oublier qu’ils portent un préservatifs, il en existe des lisses, extra fins, ou lubrifiés. Certains sont même profilés pour s’adapter parfaitement à l’anatomie masculine.
Ludique ou érotique ?
Pour pimenter encore un peu les relations intimes, les fabricants ont inventé le préservatif recouvert d’un gel lubrifiant qui chauffe au contact de la peau.  Pour partir à deux à la découverte de nouvelles sensations, il existe l’anneau vibrant. Il peut bien entendu s’utiliser avec préservatif. Le préservatif à effet retardant existe depuis maintenant 4 ans. Son réservoir contient du gel à la benzocaïne, un anesthésiant léger qui retarde l’éjaculation.
Enfin pour ceux qui aiment donner un aspect plus ludique à leurs relations intimes, les préservatifs colorés, ou aromatisés ne sont toujours pas passés de mode.
Avec une telle gamme de choix il n’y a plus aucune excuse pour prendre des risques. Sortons couverts !
Perrine Roux. (www.lepetitjournal.com) 1er décembre 2006

Les chiffres du Sida
39,5 millions de personnes sont infectées dans le monde, dont plus de 150.000 en France. 4,3 millions de nouveaux cas ont été recensés sur la planète en 2006. Et 2,9 millions sont mortes de la maladie cette même année. 4e cause de mortalité dans le monde, le Sida a fait 25 millions de morts depuis 1981 –40.000 en France. Un enfant est contaminé toutes les 15 secondes. (LPJ – 1er déc 06)

Sida info service : 0 800 840 800 et http://www.sida-info-service.org
http://www.sidaction.org
http://www.aids.org
http://www.unaids.org
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 14:45

 

 

La tuberculose est l’une des maladies les plus surveillées en France. Un contrôle d’ailleurs particulièrement renforcé depuis 2003, avec la déclaration obligatoire de la maladie. Mais les chiffres sont encourageants, avec une baisse de 3% entre 1997 et 2004.

 

 

Le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire publié au début du mois de mai, annonce que le nombre de cas de tuberculose est en diminution en France. Les auteurs de ce rapport, Didier Che et Dounia Bitar de l’Institut de veille sanitaire, ont enregistré 5.512 cas en 2004, soit 9 français sur 100 000. Mais selon eux, une sous-déclaration de la maladie pourrait élever le chiffre à 8.500 cas. La déclaration de la maladie est pourtant obligatoire depuis 2003. Cette diminution est globale sur tout le territoire français, y compris hors de la métropole, et plus particulièrement en Ile-de-France et à Paris. Même si c’est le département qui reste le plus touché, avec 742 cas déclarés en 2004, soit 35 pour 100 000. Le second département le plus touché étant la Guyane, avec 32 malades pour 100 000 habitants.

Les populations les plus touchées sont les migrants, les personnes en situation irrégulière n’étant pas recensées. Près de 50% des cas déclarés en 2004 concernent des individus de nationalité étrangère. Viennent ensuite les moins de 15 ans avec 300 cas. C’est dans cette seule tranche que l’on enregistre une progression importante de la maladie, chez les jeunes nés en Afrique subsaharienne de nationalité française. Puis, on enregistre une incidence élevée pour les professionnels du secteur sanitaire et social, avec 256 cas, et enfin les personnes incarcérées et sans domicile fixe, avec 192 cas pour les SDF.

La tuberculose dans le monde

 

Cette maladie infectieuse, provoquée par le bacille de Koch, tue près de deux millions de personnes dans le monde. Selon l’OMS, on enregistre une nouvelle infection par seconde, soit un tiers de la population mondiale qui serait infecté. La forme pulmonaire (phtisie) est la plus répandue, mais il existe aussi des atteintes osseuses, cutanées, génitales…

Certains pays dits émergeants tentent d’éradiquer la maladie. C’est le cas par exemple du Gabon, dont le ministre délégué à la santé, André Christ Nguémbet, a annoncé que le traitement de cette maladie sera gratuit au Gabon dès 2007. Mais, la tuberculose ne cesse de progresser dans le monde, et les souches résistantes aux antibiotiques se multiplient.

Perrine ROUX (publié le 25 mai 2006 sur www.lepetitjournal.com)

 

 

http://www.who.int

 

http://www.pasteur.fr

 

 

 

 

 

 

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 20:32
Santé- L’industrie meurtrière du médicament contrefait
 
Grippe, rhume, bobos, ou maladies plus graves, nous avons tous recours aux médicaments. Mais, le marché pharmaceutique est envahi depuis quelques années par des contrefaçons. Aucune partie du globe n’est épargnée par le fléau des faux remèdes.
 
L’industrie du médicament contrefait sème la mort aux quatre coins du monde (photo : Perrine Roux)
L’industrie de la contrefaçon pharmaceutique est en plein essor. Selon une étude de la Food and Drug administration (FDA) américaine, près d’un médicament sur dix serait un faux, soit 10 % du marché mondial. Ce chiffre représenterait environ 32 milliards de dollars de bénéfice par an. Tous les médicaments y passent, de la pommade, au collyre, en passant par des antihistaminiques, ou même des médicaments contre le paludisme, ou des traitements contre la tuberculose, produits de marques, comme les génériques.  Hommes, femmes, et enfants, personnes n’est épargné par cette industrie meurtrière.
Selon l’OMS, un médicament contrefait, est un produit  « dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est, par conséquent, inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Il existe plusieurs types de contrefaçons en matière de médicaments. Tout d’abord, ceux qui contiennent les principes actifs des vrais médicaments, mais qui comportent des défauts d’emballages, voire aucun emballage du tout. Le conditionnement est essentiel, il donne la composition, les indications, mais aussi protège les produits du soleil, de l’humidité, et permet donc une meilleure conservation. Mais un médicament contrefait peut aussi renfermer les bons principes actifs an quantité insuffisante, ou encore les mauvais principes actifs, voire aucun. Dans ce dernier cas il s’agit d’une sorte de placebo, caché sous le nom d’un vrai médicament.
Des victimes partout dans le monde
La contrefaçon est une industrie très lucrative, qui ne demande que très peu de moyens. Il suffit souvent d’un entrepôt désaffecté ou d’une simple arrière boutique pour se lancer dans la fabrication de ces médicaments. Ce commerce est d’ailleurs 25 fois plus rentable que celui de la cocaïne et 5 fois plus que celui des cigarettes. Aucune partie du monde n’est épargnée par ce fléau. L’OMS estime qu’environ 40% des médicaments contrefaits sont écoulés dans les pays riches. Ce chiffre est dû à l’utilisation d’Internet, qui a permis aux contrebandiers d’écouler leur marchandise, comme les corticoïdes, ou encore le Viagra. 60% de ces médicaments sont donc écoulés dans les pays pauvres. Les experts estiment d’ailleurs qu’au moins la moitié des remèdes consommés dans ces pays sont des contrefaçons. L’Asie et l’Afrique sont les plus touchées. Depuis 2001, les médicaments contrefaits ont fait environ 400 000 morts en Chine, 30 morts au Cambodge en 1999, ou encore 2 500 au Niger en 1995. 900 000 de ces produits ont été saisis dans l’Union européenne en 2004. Tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et ce marché juteux est loin d’être sur la pente descendante. La contrebande de ces médicaments devrait encore s’accroître avec la mondialisation et les nouvelles technologies de communication. Glaçant !
Perrine Roux
 
 
 
 
Article publié dans : http://www.lepetitjournal.com le 23 Juillet 2006
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