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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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Attention : La reproduction et l'utilisation des documents textes et photos publiés sur ce site sans l'accord express et écrit des auteurs est strictement interdit. Conformément au droit de la propriété intellectuelle, toute reproduction, utilisation ou diffusion de copies est expressément interdite et sanctionnée pénalement.

À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

N'hésitez pas à me contacter.

Bonne lecture !

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 09:58

Bois-de-chauffage.jpgSe chauffer à la biomasse bois est une solution aussi économique qu'écologique, encore faut-il savoir où trouver des bûches ! De la filière classique aux bons plans peu onéreux, voici comment se fournir en bois de chauffage avant l'hiver.

 

Ceux qui ont un chauffage bois le savent bien, la manière la plus simple de se fournir en bûches pour l'hiver, c'est de passer commande auprès d'un fournisseur classique. L'ADEME, l'Itebe ou des sites spécialisés, mettent à disposition des annuaires de fournisseurs. Mon conseil, n'attendez pas l'hiver pour le faire. Dans l'idéal, faites vous livrer au printempsou au début de l'automne. Vous éviterez ainsi que le carnet de commandes du fournisseur soit plein, ce qui serait synonyme non seulement d'attente mais en plus de prix plus élevés.

 

Si vous optez pour la filière classique, attention à bien acheter le bois au stère(volume de 1m³) et pas au poids. La vente au poids est très souvent une arnaque, les fournisseurs vendant un bois humide, donc inutilisable immédiatement, pour faire grimper les prix.

 

Ceux qui n'ont pas peur de relever leurs manches et de jouer de la hache peuvent aiderun voisin, un parent, un proche à émonderleur terrain. Autrement dit à enlever les branches gênantes, en se fournissant au passage en bûches. Les petites annonces, l'ONF, le bouche à oreille sont des sources infaillibles de bons plans de ce type. L'affouage(droit de prélever du bois sur certains domaines communaux) est aussi une bonne façon de se fournir en bois de chauffage. Rendez-vous à la mairie pour savoir si la commune dispose d'un droit d'affouage. Prix des bûches dans ces deux cas : un peu d'huile de coude !

 

Vous n'avez pas la motivation de jouer les bûcherons ? Qu'à cela ne tienne ! Vous pouvez aussi vous tourner vers l'industrie du bois. Certaines entreprises (scierie, emballage bois...) vendent souvent des grumes ou des houppiers (cimes des arbres) sans valeur commerciale. Du bois de chauffage à prix réduit, qu'il suffit ensuite débiter en bûches.

 

Plus d'infos :

ADEME
Bois de chauffage

 

Photo : maistora

 

photo CVPublié dans www.faiteslepleindavenir.com, par Perrine ROUX

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 08:50

La Cité des sciences et de l’industrie à Paris, vous connaissez ? Oui, il s’agit bien de ce musée pas comme les autres qui se propose de faire découvrir les sciences aux petits comme aux grands, de manière ludique et pédagogique. Suivez le guide !

Nous voilà donc à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris pour partir à la découverte des espaces dédiés aux énergies. Vous avez votre billet en poche ? Un petit coup d’œil sur un plan et c’est parti.

 

Empruntons les escalators, direction le premier étage et l’exposition permanente « Énergies, un défi pour le 21ème siècle », inaugurée le 15 juin 2010. Vous voyez la serre, à gauche de la baie vitrée ? Longez-la, puis continuez tout droit, l’exposition est juste à droite. Sur 1 000 m², vous allez en apprendre sur l’énergie en France,à commencer par les énergies fossiles. Les énergies renouvelables sont aussi à l’honneur. Vous découvrirez tout ce que la Terre a à nous offrir. Et pour mieux comprendre, prenez le temps d’observer l’éolienne, les panneaux photovoltaïques et la roue Pelton exposés sur place. Ces systèmes n’auront plus aucun secret pour vous, je vous le garantis.

 

Écologie toujours, avec l’exposition temporaire « Océan climat et nous » (jusqu’au mois de juin 2012), à l’étage supérieur. Comment s’adapter aux changements, que faire pour réduire notre impact, mieux connaître l’océan et ses habitants… Tout y est, même les barrages mobiles inventés aux Pays-Bas.

 

Entendrais-je certains esprits chagrins se plaindre du manque d’animations pour les plus jeunes ? Que nenni ! Repartons au rez-de-chaussée, vers la Cité des enfants, dans l’espace 5-12 ans. Au milieu de nos sautillantes têtes blondes, s’activant en tous sens, entrez dans l’espace « Usine ». Les plus jeunes peuvent activer des éoliennes grâce à un manche à air, allumer divers appareils à la force des bras, ou jouer avec un bonhomme pile verte, qui se recharge uniquement avec des EnR. Histoire d’achever d’en faire de vrais petits écolos, faites un tour dans l’espace jardin, et entrez dans la serre aux papillons. C’est magique de se retrouver au milieu de ces insectes colorés voletant autour de soi. Il y a vraiment de quoi comprendre et aimer la nature !

 

Plus d’infos sur :
www.cite-sciences.fr

 

Par Perrine ROUX, publié le 28 avril 2011 dans www.faiteslepleindavenir.com

 

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 14:59

Le site Faites le plein d'avenir, consacré aux énergies renouvelables fait peau neuve et sa rédaction aussi. J'ai donc le plaisir de rejoindre Noelle, l'autre journaliste. Actualité, nouveautés et autres interviews sont au programme. Pour l'heure, voici ma présentation, en tant que journaliste de cette rédaction, publiée le 6 avril sur le site.

 

Perrine électrise Faites le Plein d’avenir !

Je rejoins, avec bonheur, Noëlle dans l'équipe rédactionnelle de Faiteslepleindavenir.com. Journaliste indépendante et véritable touche à tout, j'écris sur divers sujets, dont entre autres le droit, la culture ou encore les constructions écologiques. Mais je suis avant tout une grande passionnée de nature au sens large. C'est même une véritable source de fascination et d'émerveillement. Rester bouche bée devant un coucher de soleil (ou même un lever mais c'est plus rare...), parcourir le monde, ou plus simplement mon quartier, à la recherche de paysages, animaux et autres plantes à immortaliser sur pellicule, voilà mes loisirs favoris.

 

L'écriture est un autre élément indissociable de mon quotidien. Impossible de sortir de chez moi sans un carnet et un stylo en poche. Après tout l'envie d'écrire peut me prendre n'importe où et n'importe quand.

 

Puis une idée a germé dans mon esprit : pourquoi ne pas faire de ces deux passions un travail... Me voilà donc parmi vous, pour vous faire partager mes découvertes, vous faire connaître les dernières innovations en matière d'EnR et vous faire rencontrer d'autres passionnés. Les énergies renouvelables ? C'est mon dada ! Le vent, l'eau, la terre, les vagues... sont autant d'enquêtes et de sujets potentiels à mes yeux. C'est dire si écrire pour la nouvelle formule de ce magazine va de soi ! J'espère qu'en prenant connaissance de toute cette créativité en matière de développement durable, vous serez convaincus, comme moi, que les énergies renouvelables feront partie demain de notre quotidien.

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 08:59

Malgré un développement encourageant, la production d'électricité via l'éolien risque d'être freinée. La très controversée loi Grenelle 2, adoptée le 12 juillet dernier, a promu une réglementation néfaste pour l'expansion de cette ENR, tout en prévoyant des objectifs encourageants.

 

L'énergie éolienne est en constante progression sur le territoire français. En effet, la production était négligeable en 1998. Elle atteint en 2009 les 5 000 MW, soit 1,6 % de la consommation électrique nationale, selon France énergie éolienne, avec environ 3 000 aérogénérateurs. En 2008 le parc éolien produisait entre 3 000 et 4 000 MW, la production a donc progressé de 22 % en un an. L'Europe est le leader mondial de la production d'électricité éolienne, avec 30 000 MW, mais la France ne se situe qu'au cinquième rang du point de vue de la puissance.

 

  • - potentiel éolien,
  • - possibilité de raccordement au réseau électrique,
  • - sauvegarde des paysages,
  • - protection des monuments historiques,
  • - préservation des sites remarquables et protégés.

 

Par Perrine ROUX, extrait de L'Âge de faire septembre-octobre 2010

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 09:21

En France, la facilité d'accès à l'eau potable nous fait prendre de mauvaises habitudes qui conduisent à gaspiller cette ressource si rare. Pourtant, quelques gestes simples appliqués au quotidien aideraient à préserver le précieux liquide.

 

Photo : Perrine ROUX

L'eau potable se fait de plus en plus rare, c'est une certitude. En France, nous ne ressentons pas cette pénurie, pour autant toutes les études montrent qu'elle tend à s'aggraver au fil des ans. Il est vrai que la Planète est couverte d'eau à 72 %, mais seulement 3 % est douce et 1 à 0,3 % consommable. En outre, l'UNESCO estime que les réserves d'eau par habitants seront deux fois moins importantes en 2025 que ce qu'elles l'étaient en 1950 (16 800 m³ par personne et par an) en Europe et aux Etats-Unis, quatre fois moins en Asie et en Amérique Latine. Les prévisions les plus pessimistes concernant l'Afrique et le Moyen-Orient, avec une division par huit des réserves.


Dans l'Hexagone, une famille de quatre personnes consomme en moyenne 410 litres d'eau par jour. Il faut savoir que seul 1 % est destiné à se désaltérer. Le reste se divise entre le ménage, la lessive, la vaisselle, la cuisine, et principalement les sanitaires (20 %) et la douche et le bain (environ 40 %). Il paraît donc évident qu'une grande partie de cette consommation part est loin d'être indispensable et part directement dans les tuyaux. Voici comment renverser la vapeur et voir sa facture diminuer sensiblement (jusqu'à 400 € pour une famille de quatre personnes très écolo)


Changer le quotidien

Voici quelques exemples de petits gestes pour économiser l'eau : Messieurs, quand vous vous rasez, remplissez le fond du lavabo pour rincer votre rasoir plutôt que de laisser couler l'eau. En effet, laisser le robinet ouvert, même pour un simple filet d'eau, entraîne le gaspillage de 18 litres en seulement trois minutes. Idem pour le brossage de dents. En investissant dans un verre que l'on remplit pour se rincer la bouche plutôt, on économise 0, 5 litre. Bien entendu, la douche (60 à 80 litres) est plus économe que le bain (150 à 200 litres). De plus, il n'est nul besoin de se savonner sous le jet d'eau. 25 à 30 litres peuvent être économisés avec ce simple geste sous la douche.


Pour être encore plus écolo, on peut installer une bassine qui recueillera l'eau que l'on laisse généralement s'écouler en attendant d'atteindre la bonne température. Elle pourra ensuite être utilisée pour arroser les plantes, faire une lessive à la main... On peut aussi installer un robinet thermostatique qui évite de tâtonner durant de longue minutes à la recherche de la bonne température. Autres équipements économes, le pommeau de douche qui réduit le débit, et l'aérateur à placer sur tous les robinets. Ce dernier permet, pour environ un investissement d'environ 10 €, de réduire le débit (5 à 8 litres par minute au lieu de 12), tout en faisant mousser l'eau, évitant ainsi la sensation de manque.

Dans la cuisine, les fruits et légumes peuvent être lavés dans une bassine, l'eau ainsi recueillie servira à arroser les plantes. Les appareils électroménagers (lave-vaisselle, lave-linge) sont de catégorie A, c'est-à-dire peu gourmands en énergie et en eau.


Un robinet qui goutte ou qui est ouvert sans raison doit être fermé sur le champs. Pour ceux qui n'arriveraient pas à intégrer ce geste en tant que réflexe quotidien, il existe une solution : le robinet équipé d'une cellule optique. Ainsi, l'eau ne coulera que lorsque l'on passera les mains devant. Pour finir, la moindre fuite d'eau sera réparer séance tenante.

Simples, peu coûteux, écologiques et économiques, ces petits gestes vous feront vite voir la vie en bleue.

 

Perrine ROUX dans Ekilafrica n°2

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 13:59

Les particuliers peuvent produire leur électricité eux-mêmes en captant l'énergie du vent avec une éolienne.

L'éolienne pour particulier (on parle aussi d'éolienne domestique ou de mini-éolienne) fonctionne selon le même principe que les éoliennes industrielles que l'on peut voir dans plusieurs régions françaises. Beaucoup plus petites (entre 10 et 35 m), elles ont des capacités adaptées aux particuliers (entre 100 W et 20 kW).

En plus de produire de l'électricité de manière écologique en utilisant une énergie 100% renouvelable, l'éolienne pour particulier peut aussi permettre de vendre le surplus au fournisseur d'énergie.


2 types d'éolienne domestique

Pour produire votre électricité grâce au vent, vous avez le choix entre :

Les éléments d'une éolienne pour particulier

Produire de l'électricité en utilisant l'énergie du vent passe par l'installation d'une éolienne pour particulier. Et chaque élément de celle-ci est incontournable pour produire de l'électricité de manière efficace et sûre :

  • - les pales et le générateur :
  • - les pales situées en haut du pylône sont actionnées par le vent,
  • ce mouvement entraîne le générateur, lui aussi placé en haut du mât. C'est ce moteur qui fabrique l'électricité (courant électrique alternatif) ;
  • - le mât,
  • - les batteries : l'électricité produite est ensuite convertie par un régulateur avec redresseur intégré (qui empêche aussi les surtensions et qui peut basculer vers des capteurs solaires photovoltaïques en cas de sous-tension) et acheminée dans les batteries. L'énergie est ainsi stockée et restituée en fonction des besoins ;
  • - l'onduleur : avant de pouvoir utiliser le courant continu redistribué par les batteries, il faut le transformer en courant utilisable (220 V alternatif) grâce à un onduleur.

Un choix s'offrira à vous quant aux options de raccordement au réseau électrique (parallèle, temporaire ou autonome).

En savoir plus : éléments d'une éolienne.

 

Extrait du guide des éoliennes sur le site www.comprendrechoisir.com, par Perrine ROUX.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 08:57

Utiliser du bois dans la construction ou le mobilier, c'est un geste écologique. Mais encore faut-il s'assurer qu'il provienne d'une exploitation bien gérée. Afin de faire le bon choix, optez pour les essences labellisées.


Le principe

Pour adopter un mode de consommation raisonnable et responsable, il faut avoir les bonnes informations sur la provenance du produit que l'on achète. Il en va de même pour le bois. En effet, nous connaissons tous les problèmes qu'une exploitation irraisonnée peut engendrer sur cette ressource naturelle, et sur les populations qui en vivent. Déforestation, violence, banditisme, catastrophes écologiques... Le constat est loin d'être rassurant, en particulier pour les bois exotiques. On peut citer par exemple le teck, qui est souvent exploité de manière totalement illégale. Ainsi, à Java, la gestion irraisonnée de ce bois noble et tendance, entraine de graves conséquences, aussi bien sociales qu'écologiques. Bien entendu, ce n'est pas une essence qu'il faut montrer du doigt plus qu'une autre, mais bien la façon dont l'homme l'exploite.

Se renseigner sur les origines du bois que l'on achète est donc primordial pour être sûr que notre consommation est réellement responsable. Deux labels existent afin de nous apporter une traçabilité la plus exacte possible : le PEFC (Pan European Forest Certification) et le FSC (Forest Stewardship Council). En dehors de ces deux certifications, il faut se méfier des pseudo labels apposés sur certaines étiquettes, comme la mention « forêt gérée », qui sont souvent des certificats de complaisance ou auto-délivrés par les exploitants. De manière générale, lorsqu'on veut acheter du bois, il vaut donc mieux se tourner vers des produits estampillés de l'un de ces deux labels, et privilégier des essences locales, car moins énergivores notamment en matière de transport.

 

 

Par Perrine ROUX(texte et photo), extrait du magazine Maisons d'ambiance construire en bois n°22

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 08:00

Dans la catégorie économie d'énergie par des simples gestes quotidiens, avoir une utilisation raisonnable et raisonnée de la lumière. Comme souvent, agir simplement pour l'écologie représente des économies substantielles côté porte-monnaie !


Une famille de quatre personnes consomment environ 560 kWh par an pour l'éclairage de la maison. Ce qui représente une dépense d'une cinquantaine d'euros par an. Bien entendu, cette lumière domestique est alimentée grâce à l'électricité, ce qui engendre une empreinte écologique non négligeable. Les solutions pour réduire notre impact sur la nature dans le domaine de l'éclairage de notre logement, sont nombreuses et simples à appliquer. En voici quelques exemples.


On appuie sur l'interrupteur

Cela peut paraître simple à dire, mais les mauvaises habitudes ont tendance à s'ancrer ! Et souvent, des pièces restent allumées alors que personne ne se trouve à l'intérieur. Pourtant, trois ampoules classiques de 75 W, consomment autant en restant allumées une soirée entière, qu'une machine à laver tournant à 60°. Pour résumer, le geste est enfantin, il suffit d'appuyer sur l'interrupteur quand on quitte une pièce. N'oublions pas de former les jeunes génération, pour qu'éteindre la lumière devienne un réflexe. Pour faciliter encore ce geste, on privilégiera l'installation d'interrupteurs dits à va-et-vient. Bien entendu, durant la journée, on peut profiter de la lumière naturelle fournie gracieusement par le soleil ! Pour ce faire, on installera le mobilier pour pouvoir profiter au maximum des rayons. Ainsi, le canapé, ou un bureau pourront se trouver à proximité d'une fenêtre.


On change les ampoules

Les ampoules que nous avons l'habitude d'utiliser, dites à tungstène, sont de véritables gouffres énergétiques. En effet, quand une ampoule classique consomme 40 W, une lampe basse consommation (LBC) n'en utilise que 9 W. Cette dernière est plus chère à l'achat, mais sera rentabilisée très rapidement. De plus, les LBC ont une durée de vie jusqu'à dix fois supérieures aux ampoules classiques. Comme avec les ampoules classiques, qui vont de 40 à 100 W, vous pourrez adapter la puissance de votre éclairage à vos besoin, en choisissant entre les LBC allant de 9 à 20 W. Par contre, on va proscrire les lampes dites à halogène. En effet, leur gourmandise énergétique (entre 300 et 500 W), ne se justifie pas pour une consommation courante. Pour mieux comprendre l'ampleur de la dépense énergétique d'une halogène, on la compare à un LBC, et on s'aperçoit qu'elle consomme autant que 15 LBC de 15 W. En un mot, astronomique !

Maintenant que nous connaissons la théorie, il ne nous reste plus qu'à la mettre en pratique et à prendre de bonnes habitudes.


Perrine ROUX dans Ekilafrica

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2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 08:00

Énergie propre par excellence, l'éolien commence à s'implanter chez les particuliers européens. Le principe est simple, on capte l'énergie du vent pour le convertir en une force motrice qui produira de l'électricité. Inépuisable et ne rejetant aucun déchets, l'éolien peut trouver sa place dans votre jardin.

 

Photo Eoltec


1. Comment ça marche ?

Une éolienne est constituée d'un moteur situé au cœur du système, actionné par des pales (2 à 10 mètres de diamètre), elles-mêmes actionnées par le vent, qui fabrique de l'électricité (un peu à la manière d'une dynamo de vélo). Le tout étant perché en hauteur, sur mât allant de 10 à 35 mètres. Ce générateur est en réalité un alternateur, c'est-à-dire qu'il produit du courant électrique dit alternatif, comme dans notre système électrique domestique. Pour l'éolien on a recours à un alternateur, et non pas à une dynamo (qui produit du courant continu), afin d'éviter toute déperdition lors du transport de l'électricité, et toute surchauffe des câbles conducteurs.

Il en existe deux types : l'axe horizontal, et l'axe vertical. Dans le premier cas, qui est d'ailleurs le plus répandu, l'axe de rotation des pales est placé horizontalement par rapport au sol. La plupart du temps, l'hélice sera composée de deux à trois pales. Ce système a un bon rendement. Pour autant, le seuil de déclenchement du moteur est assez élevé, car l'éolienne doit s'orienter elle-même pour être face au vent. Cet inconvénient peut être contrecarré par l'utilisation d'une éolienne captant le vent même de dos. En outre, ce système résiste moins bien aux vents très violents. Dans le second cas, les pales tournent selon un axe placé verticalement par rapport au sol. L'avantage non négligeable, est sa capacité à capter les vents les plus faibles. Mais, les éoliennes à axe vertical sont moins rapides pour produire de l'électricité que les horizontales. On peut installer des démultiplicateurs pour en améliorer le rendement.


2. Quels sont les besoins électriques couverts ?

L'éolien domestique, aussi appelé éolien individuel ou petit éolien, a une capacité allant de 100 watts à 20 kilowatts. Sachant qu'au delà de 5 kilowatts, la production permet de revendre le surplus, mais le matériel est plus imposant. Ainsi, on peut estimer qu'avec un système horizontal, juché sur un mât d'environ 12 mètres, et équipé de pales d'environ 3,5 mètres de diamètre, une famille de quatre personnes pourra couvrir à peu près 40 % des ses besoins électriques. En effet, un tel système permettrait de produire 2 000 kWh par an.


Extrait de Maisons d'ambiance construire en bois n°20, par Perrine ROUX

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