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  • : A nous la pige !
  • : Journaliste multimédia, voici quelques uns de mes articles publiés. Ce press book en ligne me permet de vous présenter mon travail. N'hésitez pas à me contacter.
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Synopsis

Journaliste curieuse et force de proposition, je tiens à votre disposition les synopsis suivants. Rédacteurs en chef, si l'un d'eux pourraient être pertinent pour votre média, n'hésitez pas à me contacter.

 

  • Coton-tige : une pollution tombée dans l'oreille d'un sourd ? - Par Perrine ROUX
  • Ortie, la plante à tout faire - Par Perrine ROUX

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À nous la pige !

Bienvenue sur À nous la pige !

 

Je suis journaliste multimédia (print, web et radio).  À nous la pige est mon pressbook en ligne. Vous pourrez y consulter certains de mes articles publiés. Toujours à la recherche de nouveaux sujets et de nouvelles collaborations, j'attends vos propositions et commentaires. Désireuse d'intégrer une rédaction ou un service de communication, je me tiens à votre disposition.

 

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Bonne lecture !

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14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 10:14


  
La saison automne hiver 2006-2007 fait la part belle aux accessoires anti-pluie. Pour lutter contre les jours maussades, parapluies, bottes en caoutchouc et autres imperméables égayent l?atmosphère

Un joli rose transparent assorti d?une poignée ergonomique (photo Virages)

Dès que la pluie montre le bout de son nez, parapluies noirs et imperméables informes refleurissent dans les rues. Pourtant, il existe de nombreux accessoires originaux contre la pluie.
C?est le cas par exemple du grand classique mais toujours indémodable trench-coat. Depuis sa création en 1870 par Burberry, puis son avènement sur les podiums dans les années 70, cet imperméable chic, revisité par les créateurs chaque saison revient régulièrement chanter sous la pluie.
Désormais, le parapluie se pare d?originalité. Raincat sort son modèle "Pilônes". La toile colorée est imprimée de coussinets de chats. L?embout de chaque baleine est recouvert d?une patte du félin. Et le manche se cache sous une tête de chat assortie à la couleur de la toile. Chez Virages, on opte pour la transparence et la couleur. Le modèle "Ça et là" offre une poignée ergonomique pour une meilleure prise en main.
Le paradis du gadget
Le parapluie se gadgétise aussi comme le "Nanonuno". Sa toile est constituée de feuilles de lotus dont la surface est hydrophobe. Le parapluie "Forecast" est doté d?une poignée qui s?éclaire, pour vous indiquer la météo du jour, grâce à sa connexion WIFI.  Il existe aussi des parapluies sans poignée qui s?attachent à l?épaule, des parapluies lumineux, et ceux dont le manche sert de télécommande pour votre Ipodet?
Ce n?est rien comparé à ce que nous réserve l?avenir. La société Pileus par exemple met au point un parapluie sur la toile duquel des images ou des vidéos seront projetées. Chez RSK Design, le "Bumprella" (parapluie méduse) sera gonflable, transparent et doté de trois diodes élèctro luminescentes qui lui permettront de s?illuminer à la demande.
Côté pieds, c?est la créatrice italienne Regina Regis qui a remis la botte en caoutchouc au goût du jour, il y a cinq ans déjà. Mais elle marche toujours bien grâce à des couleurs, motifs, lacets ou talons qui la transforment.
Pour les amoureux, Jean-Charles de Castelbajac a créé en 1977 le poncho à deux places, spécialement conçu pour les balades romantiques sous la pluie. Rossignol lui redonne un petit coup de jeune cette saison.
Perrine Roux (www.lepetitjournal.com) 14 novembre 2006
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6 novembre 2006 1 06 /11 /novembre /2006 14:45

 

 

La tuberculose est l’une des maladies les plus surveillées en France. Un contrôle d’ailleurs particulièrement renforcé depuis 2003, avec la déclaration obligatoire de la maladie. Mais les chiffres sont encourageants, avec une baisse de 3% entre 1997 et 2004.

 

 

Le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire publié au début du mois de mai, annonce que le nombre de cas de tuberculose est en diminution en France. Les auteurs de ce rapport, Didier Che et Dounia Bitar de l’Institut de veille sanitaire, ont enregistré 5.512 cas en 2004, soit 9 français sur 100 000. Mais selon eux, une sous-déclaration de la maladie pourrait élever le chiffre à 8.500 cas. La déclaration de la maladie est pourtant obligatoire depuis 2003. Cette diminution est globale sur tout le territoire français, y compris hors de la métropole, et plus particulièrement en Ile-de-France et à Paris. Même si c’est le département qui reste le plus touché, avec 742 cas déclarés en 2004, soit 35 pour 100 000. Le second département le plus touché étant la Guyane, avec 32 malades pour 100 000 habitants.

Les populations les plus touchées sont les migrants, les personnes en situation irrégulière n’étant pas recensées. Près de 50% des cas déclarés en 2004 concernent des individus de nationalité étrangère. Viennent ensuite les moins de 15 ans avec 300 cas. C’est dans cette seule tranche que l’on enregistre une progression importante de la maladie, chez les jeunes nés en Afrique subsaharienne de nationalité française. Puis, on enregistre une incidence élevée pour les professionnels du secteur sanitaire et social, avec 256 cas, et enfin les personnes incarcérées et sans domicile fixe, avec 192 cas pour les SDF.

La tuberculose dans le monde

 

Cette maladie infectieuse, provoquée par le bacille de Koch, tue près de deux millions de personnes dans le monde. Selon l’OMS, on enregistre une nouvelle infection par seconde, soit un tiers de la population mondiale qui serait infecté. La forme pulmonaire (phtisie) est la plus répandue, mais il existe aussi des atteintes osseuses, cutanées, génitales…

Certains pays dits émergeants tentent d’éradiquer la maladie. C’est le cas par exemple du Gabon, dont le ministre délégué à la santé, André Christ Nguémbet, a annoncé que le traitement de cette maladie sera gratuit au Gabon dès 2007. Mais, la tuberculose ne cesse de progresser dans le monde, et les souches résistantes aux antibiotiques se multiplient.

Perrine ROUX (publié le 25 mai 2006 sur www.lepetitjournal.com)

 

 

http://www.who.int

 

http://www.pasteur.fr

 

 

 

 

 

 

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26 octobre 2006 4 26 /10 /octobre /2006 13:59

BIEN-ÊTRE - Essentiels arômes

Pour surmonter le changement de saison sans recours aux médicaments, on peut se tourner vers la médecine douce et sa pharmacopée. En cas de rhume, l’aromathérapie conseille eucalyptus myrte ou encens

Un hiver au chaud et en forme, grâce à l’aromathérapie (Photo : Perrine Roux)

Les médecines douces ou naturelles peuvent nous soigner, nous apporter énergie, détente, ou encore nous aider à dormir. Certaines de ces méthodes sont connues et utilisées par l’homme depuis des siècles. C’est le cas de l’aromathérapie, dont l’ingénieur chimiste René-Maurice Gattefossé a inventé le terme en 1928. Cette branche de la phytothérapie repose sur l’utilisation d’huiles essentielles de végétaux, obtenues le plus souvent, par distillation des plantes à la vapeur d’eau, en alambic. Les modes d’administration de ces huiles sont divers : en friction, bain, lotion tonique, grog, voie rectale ou diffusion atmosphérique.
L’aromathérapie est utilisée dans de nombreux cas pour soulager le stress, les maux de tête, combattre la cellulite, l'eczéma, ou encore le psoriasis. Elle peut aussi calmer les douleurs physiques modifier les états émotionnels, améliorer l'humeur et permettre de surmonter les divers maux qu’entraîne le changement de saison.
L’aromathérapie en hiver
Dans la liste des plantes énergisantes on trouve les conifères (sapins, pins, épinettes), à utiliser en diffusion ou massage. Mais aussi les épices et aromates comme le gingembre, la cannelle, le girofle, la muscade ou l'anis. Si vous souhaitez utiliser une de ces dernières en bain, soyez très parcimonieux. Ou encore les menthes, dont il ne faut pas abuser, et enfin l’eucalyptus, que vous consommerez sous forme de boisson, en massage ou dans un bain.
Si malgré ces précautions vous vous enrhumez, la prescription est simple. Lorsque vous rentrez chez vous, enfilez des vêtements confortables, à l’intérieur desquels vous aurez préalablement vaporisé une préparation d’huiles essentielles d’eucalyptus, de myrte et d'encens. Complétez le traitement par un bain chaud avec quelques gouttes de lavande.
Et pour soigner votre toux, quoi de mieux qu’un grog ? Dans une tasse d’eau chaude, plongez un quartier de citron, une cuillère de miel et rajoutez trois gouttes d’huile essentielle de cyprès.
Quelques flacons d’huiles essentielles vous aideront à bien passer l’hiver !
Perrine ROUX. (www.lepetitjournal.com) 26 octobre 2006

Attention, dangers !
L’automédication est déconseillée en matière d’aromathérapie, car certaines plantes recèlent des composés toxiques. Il faut donc avoir recours à un aromathérapeute, et diluer les huiles avec d’autres produits servant de médiums. Et surtout, il faut bien respecter les doses.
Sans ces précautions, vous vous exposez à des risques de brûlures, ou d’autres effets secondaires, en particulier chez les personnes fragiles, ou les femmes enceinte. L’aromathérapie ne doit pas remplacer une médication appropriée, son efficacité n’ayant pu, à ce jour, être prouvée dans le cadre de tests standardisés. (www.lepetitjournal.com – 26 octobre 2006)

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 00:16

Dans la grande majorité des cas, règlement de conflits commerciaux rime avec passage devant les tribunaux. Une alternative n'est que très rarement envisagée par les cabinets. Pour renverser cette tendance, l’Académie de médiation et l’Association Avocats Conseils d’Entreprises (ACE) ont développé une Charte des cabinets d’avocats pour la résolution amiable des conflits commerciaux.

 

 

Un millier de cabinets – notamment internationaux - se sont déjà manifestés auprès de l’Académie de médiation, groupe de travail informel et multidisciplinaire pour la promotion de la médiation commerciale. Et les rédacteurs en attendent encore plusieurs milliers, notamment à l’occasion d’une cérémonie destinée à recueillir officiellement les premières signatures, le 16 octobre prochain. Le succès de la Charte des cabinets d’avocats pour la résolution amiable des conflits commerciaux tient peut-être en partie au fait que les entreprises elles-mêmes ont ouvert la voie à une plus grande valorisation de la médiation. En effet, une cinquantaine des plus grandes entreprises françaises ont d’ores et déjà signé, le 22 novembre 2005, la Charte inter-entreprises pour la médiation commerciale.

 

Une culture de combat

 

Ce mode alternatif de résolution des conflits demeure une voie que les avocats peinent à emprunter, faute de formation mais aussi, souvent, par manque d'information. « Dans notre système, nous sommes dans une culture du contentieux, une culture du combat », explique Thierry Garby, avocat-médiateur et président de l'Académie de médiation. « Le bien-fondé de la démarche en faveur de la médiation se justifie d’autant plus en droit des affaires, où les procédures contentieuses aboutissent souvent à la rupture de la relation d’affaires, ou encore au blocage d’une provision durant une période indéterminée ». Selon lui, « les avantages sont considérables en matière commerciale » et c’est la raison pour laquelle des initiatives ont été mises en place afin « d'en favoriser le développement. Avec la charte – qui est un moyen de communication important -, les cabinets se pencheront sur la question ». « La médiation est une nécessité en droit des affaires : l'identité des signataires de la charte inter-entreprises le prouve suffisamment », assure Jean-Yves Mercier, président de l’ACE, « et c’est pourquoi l’association s'est investie avec détermination dans ce projet ».

 

Sept principes directeurs

 

La charte ne repose pas sur une kyrielle d’articles instituant les bases de la résolution amiable des conflits commerciaux mais sur sept points récapitulant succinctement les principes directeurs : informer les clients de l’existence de cette méthode et de la charte ; examiner au cas par cas une possible et viable application ; si la réponse est positive, proposer une procédure amiable aux autres parties ; renouveler l’examen en cours de procédure contentieuse lorsque l’introduction n’a pu être évitée ; insérer une clause de résolution amiable adaptée dans les contrats chaque fois que cela est envisageable ; mettre en place des formations et, enfin, participer à des rencontres avec d’autres cabinets signataires. En adhérant à la charte, un cabinet s'identifie clairement comme une structure ayant adopté la politique de résolution amiable des conflits, dans tous les cas qui le permettent. « L'idée de l'Académie est d'offrir aux cabinets qui veulent s'engager dans cette voie un instrument pour le faire savoir publiquement et de promouvoir ainsi leurs services en cette matière », développe Thierry Garby.

 

Une démarche positive

 

Malgré ce cadre, les cabinets signataires ne sont assujettis à aucune obligation et restent libres de proposer une médiation ou non. « Il n'est pas question pour les cabinets de s'engager à quoi que ce soit », tient à préciser le président de l'Académie. « Il se bornent à déclarer leur intention d'examiner si le recours à cette méthode est souhaitable et opportun, au cas par cas ». C’est pourquoi le groupe de travail a préféré solliciter l’appui de l’ACE plutôt que celui du Conseil national des barreaux. « Il ne s'agit pas de faire porter cette initiative par les organismes qui, par essence, représentent tous les cabinets », mais d’obtenir l’appui d’une structure permettant aux avocats « qui le souhaitent, d'entrer volontairement et activement dans une démarche positive », affirme Thierry Garby. Un seul engagement – et pas le moindre - est demandé aux avocats signataires : « La seule obligation morale qu'ils prennent est de se former à ces techniques car elles ne s'improvisent ni ne s'inventent, quoi qu'en pensent beaucoup ». Des formations existent déjà dans les centres spécialisés et de nouvelles pourraient voir le jour, si le succès est bien au rendez-vous.

 

Sahra Saoudi

Paru dans la Lettre des juristes d'affaires (septembre 2006)

 

 

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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 12:50

L'Agence française de l'adoption a ouvert ses portes en mai dernier. Sa directrice générale, la magistrate Laure de Choiseul, nous explique son fonctionnement et la nécessité d'un tel organisme gouvernemental.
L'Express.fr : Pourquoi avoir créé l'Agence Française de l'Adoption ?

Laure de Choiseul : Le constat était simple. Deux possibilités s'offraient aux familles désireuses d'adopter un enfant : elles passaient par un organisme bénévole d'adoption - 38% des cas - ou elles entamaient une démarche individuelle - 62 % des demandes. C'est sur cette dernière opportunité que se posait, et se pose toujours, l'essentiel des difficultés. La crédibilité internationale de ces demandes individuelles n'était pas reconnue par certains pays. Il fallait donc offrir une troisième voie pour ceux qui se retrouvaient parfois dans une réelle impasse. Une aide dans les démarches administratives qu'imposent les procédures d'adoption avec l'étranger. Celles-ci représentent 4000 des 5000 adoptions concrétisées chaque année en France.

L'Express.fr : Quelles améliorations va apporter l'A.F.A. dans le processus d'adoption ?

Laure de Choiseul : Notre travail n'est pas, pour l'instant, tourné vers des objectifs quantitatifs mais plutôt qualitatifs. L'A.F.A. a trois missions. La première consiste à informer les familles sur les législations de chaque pays potentiel - qui sont très fluctuantes - ainsi que sur l'identité de l'enfant. Deuxièmement, nous avons une mission de conseil visant à affiner le projet d'adoption de chaque couple. Enfin, nous sommes là pour accompagner le dossier monté avec ce dernier et pour faciliter les démarches auprès du pays au cours du processus d'adoption et jusqu'au visa pour rentrer en France après avoir nous-même envoyé le dossier. En somme, nous sommes des " facilitateurs ", un organisme gouvernemental qui permettra que cette aventure se passe le mieux possible pour des familles qui ont souvent l'impression de vivre un véritable parcours du combattant.

L'Express.fr : Beaucoup de pays sont récalcitrants, voire fermés, à l'adoption par demande individuelle. Leur attitude va-t-elle changer ?

Laure de Choiseul : Il est vrai que certains Etats sont très fermés à ce type de demandes. La mort d'un enfant, il y a quelques mois, adopté par des Américains, avait suscité un vif émoi. C'est pourquoi des pays tels que la Russie, la Chine ou encore le Vietnam sont devenus plus stricts et demandent désormais plus de sécurité. Ils ont pris conscience de la richesse de ces enfants, même s'ils n'ont pas la possibilité de les garder. Avec la mise en place de l'agence, les choses vont changer. Nous seront en présence, cette fois-ci, de demandes individuelles accompagnées. Cela va rassurer les autorités étrangères et des relations privilégiées vont pouvoir être tissées. Ainsi, nous avons déjà pu obtenir un accord avec la Chine, où environ 400 enfants sont adoptés chaque année par des Français, qui va considérablement améliorer le traitement des dossiers et même l'accélérer.

Propos recueillis par Sahra Saoudi pour LEXPRESS.fr (18mai 2006)

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4 octobre 2006 3 04 /10 /octobre /2006 16:18
Le Taï-chi-chuan en toutes saisons Version imprimable
" Maître Shang, à sa fenêtre, regardait le combat d’un oiseau et d’un serpent. Intéressé par les cris et attaques désordonnés de l’oiseau, et observant l’esquive, l’enroulement et le déroulement des anneaux du serpent, lui vint l’inspiration d’une discipline d’Art Martial. " Ainsi est né leTaï Chi Chuan, l’art martial le plus pratiqué au monde

Pratiquants de Taï-chi-chuan à Shangaï (photo : Jgremillot)
Après le speed de la  rentrée, vous ressentez un besoin d’harmonie, de détente, en même temps qu’un désir d’améliorer votre santé. Il existe un sport, vieux de plusieurs siècles, qui pourrait répondre à vos attentes. Le Taï-chi-chuan, l’art martial le plus pratiqué au monde, est une discipline de santé et de longévité, qui repose sur les lois qui régissent l’univers : le Yin et le Yang. Le Taï-chi-chuan, c’est principalement la maîtrise de la respiration et des gestes.
La "Boxe du Faîte Suprême", créée par Chan Zhangfeng, entre 1260 et 1368, selon la légende en regardant un oiseau et un serpent se battre, est un art de combat destiné à unifier l'énergie interne, le Chi, à l'énergie cosmique. C’est une gymnastique chinoise constituée d'enchaînements de gestes lents, très contrôlés, sur le rythme de la respiration.
Boxe des ombres
Les pratiquants doivent suivre des principes de base : garder le sommet du crâne vers le haut, laisser les épaules tomber, ne pas utiliser la force, rester toujours relaxé, garder les articulations souples, réaliser des mouvements fluides, faire les enchaînements en continu.
Aujourd’hui, le Taï-chi-chuan semble avoir perdu toute connotation belliqueuse. Pourtant, il s’agit bien d’un art martial, puisque se sont en réalité des postures de combat avec un partenaire imaginaire, d’où le surnom de « boxe des ombres ». Pour le néophyte, cette chorégraphie semble aléatoire, pourtant elle obéit à des lois. Les enchaînements peuvent d’ailleurs comporter jusqu’à 100 mouvements.
Un véritable apprentissage
Il existe une vraie hiérarchie dans ce sport. Au départ il se pratique à mains nues, les mouvements sont souples et lents, ensuite, on peut intégrer la vitesse, et enfin les armes, comme le sabre, l’éventail ou la lance. Traditionnellement, le maître offrait à son élève, en gage de la reconnaissance du travail fourni : soit une arme personnelle, soit l’emblème de son école, soit un parchemin certifiant ses compétences. Même si ces traditions n’existent plus, il est important de ne pas brûler les étapes afin de pouvoir intégrer les divers prés requis nécessaires à la pratique de ce sport.
« L’art de longue vie »
Le Taï-chi-chuan repose sur les principes énergétiques de la médecine chinoise. Il élimine les tensions, libère les articulations, améliore le souffle et l’endurance. Le contrôle du Chi, l’énergie vitale, permettrait de faciliter sa circulation dans le corps. Car, selon ces principes, lorsque le Chi est coincé dans une partie du corps, nous tombons malades…
Les effets n’ont été toutefois que très peu étudiés. De manière générale, le Taï-chi-chuan permet de développer souplesse, dynamisme, endurance, gestion du stress.
Pour pratiquer ce sport, nul besoin d’être un athlète, il est ouvert à tous. Plus d’hésitation, lancez-vous !
Perrine Roux. (www.lepetitjournal.com) 3 octobre 2006

http://www.fed-taichichuan.asso.fr
http://www.medecines-douces.com
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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 18:25

Evasion - Découvrez l’Afrique à moto

Passionné de moto, de découverte et d’évasion ? Envie de partir, mais en voyageant autrement ? Pourquoi ne pas tenter un voyage en Afrique, à moto.

Découvrir l’Egypte, le Soudan, la Namibie en moto, quoi de mieux quand on est passionné de voyage et de mécanique. C’est ce que propose Franco Picco Adventure. Tour opérateur créé par Franco Picco, pilote italien, qui a participé à de multiples Dakar et rallyes des Pharaons, en moto ou auto. Face à la beauté des sites qu’il a traversé, il a décidé de les faire découvrir à sa manière.

L’aventure selon Franco Picco

Franco Picco a été l’un des premiers pilotes italiens à se lancer dans les rallyes africains. Ce champion d’Italie en 500 cc en 1978, réalise son rêve d’Afrique en 1985, avec le Paris Dakar. Il le terminera brillamment en troisième position. Depuis, le grand continent reste son terrain de jeu préféré. On compte à son palmarès 10 Dakar et dix rallyes des

Pharaons, qu’il remporte en 1986 et en 1992. Cet aventurier du deux roues, parcourt de long en large les pistes africaines, depuis plusieurs années. Des mers de sables aux pyramides, en passant par des massifs montagneux, vous roulerez dans les traces de ce motocycliste de talent. Franco Picco connaît donc chaque grain de sable, chaque dune, chaque caillou jonchant la piste. Son palmarès parle d’ailleurs de lui-même : Rallye des Pharaons 1986, premier au général à moto ; Transpaña 1991, au général à moto ; Rallye des Pharaons 1992, au général à moto ; Rallye Pampas Argentina 1998, premier au général en auto et Dakar 2000, premier catégorie T2 diesel auto.

 

Tous en selle !

Débutant, ou expert de la conduite d’une moto dans ce milieu si particulier qu’est le sable, vous rêvez de découvrir l’Afrique sous un nouveau jour. Franco Picco met un point d’honneur à former des groupes homogènes, pour répondre aux attentes et à l’expérience de tous les participants. Vous pourrez donc ainsi choisir le parcours, la difficulté, et même le nombre de nuit d’hôtel ou de bivouac. Vous pouvez bien entendu choisir de partir seul ou en groupe. Selon l’organisateur, dès : «la première étape sous un ciel étoilé à vous couper le souffle, vous entrerez tout de suite dans la splendide et harmonieuse amitié que ces voyages réussissent à créer.»

Des paysages de rêve chargés d’histoire

Le parcours en Namibie est d’une particulière beauté. 23 000 km2 d’oasis naturel, dans le parc du Namib-Naukluff. A 1650 mètres d’altitude au dessus de la mer, vous traverserez des zones désertiques et montagneuses. Ces dernières abritent d’ailleurs des motifs préhistoriques. En plus de splendides paysages de sables, de roches et de natures, vous pourrez croiser au détour d’une piste, l’une des nombreuses espèces animales vivant dans ce pays, comme les girafes, zèbres et autres babouins ou léopards. Sillonner plus de 2000 km à moto, dont 90% de piste, au milieu des mers de sable africaines, aux frontières de la Libye, un voyage à la fois féerique par sa beauté, et sportif par son mode de transport. Le départ est donné au Caire, pour le parcours egyptien. Puis direction les oasis de Baharia, Farafra, Mut et Baris, pour les principales étapes. Vous passerez par les lieux mythiques qui se trouvent sur le parcours du rallye des Pharaons. Franco Picco veut faire découvrir les sites qui l’ont le plus touché et ému lors de ses rallyes. Alors prêts pour l’aventure ? Il ne reste plus qu’à enfiler vos gants, bottes et casque, et à vous mettre en selle.

www.francopicco.com

Perrine Roux

Article publié dans www.e-france-magazine.fr numéro 1 de septembre octobre.

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8 septembre 2006 5 08 /09 /septembre /2006 17:01
AUTO - La C4 Picasso en avant-première ! Version imprimable

Au Mondial de l’auto de Paris (30 septembre-15 octobre), Citroën dévoilera le dernier-né de la catégorie monospace. Le C4 Picasso revendique un style unique et des prestations nouvelles et originales. Coup de projecteur sur ce nouveau concept sept places tout en lumière.

Le C4 Picasso est plein de vitres et pein d'espace (Photo : Citroën)

Les familles monospace et Picasso s’agrandissent. Après le C8, de la catégorie grand monospace, et la Xsara Picasso, le C4 Picasso allie ces deux types de concepts automobiles, en gardant un design qui lui est propre. Citroën revendique une grande originalité pour sa dernière création, tant sur le plan du design, que du bien-être à bord, ou de la conduite.
Lumière, lumière !
Le pare-brise avant est panoramique grand angle de série. Ce qui permet une très bonne luminosité, ainsi qu’une visibilité verticale qui atteint le chiffre record de 70°, au lieu des 30° du monospace traditionnel.

Le reste de l’habitacle n’est pas laissé pour compte. Les vitres latérales bénéficient d’une grande surface, et le toit vitré panoramique est actuellement le plus large du marché des monospaces compacts, avec ses 1,04 mètres. Le C4 Picasso remporte donc la palme de la plus grande surface vitrée de sa catégorie.
Citroën a aussi pensé à la luminosité de nuit, en intégrant des guides de lumière inédits sous la planche de bord, dans les panneaux de portes et dans le pavillon. Les passagers disposent de liseuse au dos des sièges, et une lampe nomade située dans le coffre se recharge quand le véhicule est en mouvement.
Confort pour tous
Côté volume, Citroën n’a pas lésiné. Avec ses 4,59 m de longueur, 1,83 m de largeur et 1,66 m de hauteur, l’espace intérieur est optimisé, tant au niveau de l’espace passagers, que de l’avant du véhicule, qui a été dégagé.

Tous les passagers pourront aussi apprécier l’une des spécialités de la marque, les suspensions. Un détail qui a son importance pour les passagers, mais aussi pour la conduite.
Citroën a misé sur le bien-être en offrant des prestations inédites, pour une ambiance thermique, olfactive et sonore, agréable à bord. Côté high-tech, des écrans vidéo sont intégrés au dos des sièges, avec des casques infrarouges, et un lecteur DVD, ainsi qu’un système hi-fi 8 haut-parleurs et lecteur MP3.
En matière de conduite, la boîte est agrémenté d’une sixième vitesse, apportant performances, et un agrément de conduite de haut niveau. Enfin, le frein de stationnement électrique automatique, l'aide au démarrage en pente, la mesure de place disponible pour l'aide au parking ou encore la trappe à carburant à ouverture automatique, simplifient encore la vie au quotidien.
Pour découvrir cette nouvelle voiture, il faudra patienter jusqu’au Mondial de l’automobile de Paris, qui aura lieu du 30 septembre au 15 octobre. Et pour ceux qui ont déjà craqué, la C4 Picasso sera mise en vente en France dans le courant du mois d’octobre.
Perrine ROUX.


http://www.citroen.com
http://www.mondial-automobile.com

Publié le 8 septembre 2006 dans : www.lepetitjournal.com

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31 août 2006 4 31 /08 /août /2006 20:32
Santé- L’industrie meurtrière du médicament contrefait
 
Grippe, rhume, bobos, ou maladies plus graves, nous avons tous recours aux médicaments. Mais, le marché pharmaceutique est envahi depuis quelques années par des contrefaçons. Aucune partie du globe n’est épargnée par le fléau des faux remèdes.
 
L’industrie du médicament contrefait sème la mort aux quatre coins du monde (photo : Perrine Roux)
L’industrie de la contrefaçon pharmaceutique est en plein essor. Selon une étude de la Food and Drug administration (FDA) américaine, près d’un médicament sur dix serait un faux, soit 10 % du marché mondial. Ce chiffre représenterait environ 32 milliards de dollars de bénéfice par an. Tous les médicaments y passent, de la pommade, au collyre, en passant par des antihistaminiques, ou même des médicaments contre le paludisme, ou des traitements contre la tuberculose, produits de marques, comme les génériques.  Hommes, femmes, et enfants, personnes n’est épargné par cette industrie meurtrière.
Selon l’OMS, un médicament contrefait, est un produit  « dont la composition et les principes actifs ne répondent pas aux normes scientifiques. Il est, par conséquent, inefficace et souvent dangereux pour le patient ». Il existe plusieurs types de contrefaçons en matière de médicaments. Tout d’abord, ceux qui contiennent les principes actifs des vrais médicaments, mais qui comportent des défauts d’emballages, voire aucun emballage du tout. Le conditionnement est essentiel, il donne la composition, les indications, mais aussi protège les produits du soleil, de l’humidité, et permet donc une meilleure conservation. Mais un médicament contrefait peut aussi renfermer les bons principes actifs an quantité insuffisante, ou encore les mauvais principes actifs, voire aucun. Dans ce dernier cas il s’agit d’une sorte de placebo, caché sous le nom d’un vrai médicament.
Des victimes partout dans le monde
La contrefaçon est une industrie très lucrative, qui ne demande que très peu de moyens. Il suffit souvent d’un entrepôt désaffecté ou d’une simple arrière boutique pour se lancer dans la fabrication de ces médicaments. Ce commerce est d’ailleurs 25 fois plus rentable que celui de la cocaïne et 5 fois plus que celui des cigarettes. Aucune partie du monde n’est épargnée par ce fléau. L’OMS estime qu’environ 40% des médicaments contrefaits sont écoulés dans les pays riches. Ce chiffre est dû à l’utilisation d’Internet, qui a permis aux contrebandiers d’écouler leur marchandise, comme les corticoïdes, ou encore le Viagra. 60% de ces médicaments sont donc écoulés dans les pays pauvres. Les experts estiment d’ailleurs qu’au moins la moitié des remèdes consommés dans ces pays sont des contrefaçons. L’Asie et l’Afrique sont les plus touchées. Depuis 2001, les médicaments contrefaits ont fait environ 400 000 morts en Chine, 30 morts au Cambodge en 1999, ou encore 2 500 au Niger en 1995. 900 000 de ces produits ont été saisis dans l’Union européenne en 2004. Tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg. Et ce marché juteux est loin d’être sur la pente descendante. La contrebande de ces médicaments devrait encore s’accroître avec la mondialisation et les nouvelles technologies de communication. Glaçant !
Perrine Roux
 
 
 
 
Article publié dans : http://www.lepetitjournal.com le 23 Juillet 2006
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