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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 12:50

L'Agence française de l'adoption a ouvert ses portes en mai dernier. Sa directrice générale, la magistrate Laure de Choiseul, nous explique son fonctionnement et la nécessité d'un tel organisme gouvernemental.
L'Express.fr : Pourquoi avoir créé l'Agence Française de l'Adoption ?

Laure de Choiseul : Le constat était simple. Deux possibilités s'offraient aux familles désireuses d'adopter un enfant : elles passaient par un organisme bénévole d'adoption - 38% des cas - ou elles entamaient une démarche individuelle - 62 % des demandes. C'est sur cette dernière opportunité que se posait, et se pose toujours, l'essentiel des difficultés. La crédibilité internationale de ces demandes individuelles n'était pas reconnue par certains pays. Il fallait donc offrir une troisième voie pour ceux qui se retrouvaient parfois dans une réelle impasse. Une aide dans les démarches administratives qu'imposent les procédures d'adoption avec l'étranger. Celles-ci représentent 4000 des 5000 adoptions concrétisées chaque année en France.

L'Express.fr : Quelles améliorations va apporter l'A.F.A. dans le processus d'adoption ?

Laure de Choiseul : Notre travail n'est pas, pour l'instant, tourné vers des objectifs quantitatifs mais plutôt qualitatifs. L'A.F.A. a trois missions. La première consiste à informer les familles sur les législations de chaque pays potentiel - qui sont très fluctuantes - ainsi que sur l'identité de l'enfant. Deuxièmement, nous avons une mission de conseil visant à affiner le projet d'adoption de chaque couple. Enfin, nous sommes là pour accompagner le dossier monté avec ce dernier et pour faciliter les démarches auprès du pays au cours du processus d'adoption et jusqu'au visa pour rentrer en France après avoir nous-même envoyé le dossier. En somme, nous sommes des " facilitateurs ", un organisme gouvernemental qui permettra que cette aventure se passe le mieux possible pour des familles qui ont souvent l'impression de vivre un véritable parcours du combattant.

L'Express.fr : Beaucoup de pays sont récalcitrants, voire fermés, à l'adoption par demande individuelle. Leur attitude va-t-elle changer ?

Laure de Choiseul : Il est vrai que certains Etats sont très fermés à ce type de demandes. La mort d'un enfant, il y a quelques mois, adopté par des Américains, avait suscité un vif émoi. C'est pourquoi des pays tels que la Russie, la Chine ou encore le Vietnam sont devenus plus stricts et demandent désormais plus de sécurité. Ils ont pris conscience de la richesse de ces enfants, même s'ils n'ont pas la possibilité de les garder. Avec la mise en place de l'agence, les choses vont changer. Nous seront en présence, cette fois-ci, de demandes individuelles accompagnées. Cela va rassurer les autorités étrangères et des relations privilégiées vont pouvoir être tissées. Ainsi, nous avons déjà pu obtenir un accord avec la Chine, où environ 400 enfants sont adoptés chaque année par des Français, qui va considérablement améliorer le traitement des dossiers et même l'accélérer.

Propos recueillis par Sahra Saoudi pour LEXPRESS.fr (18mai 2006)

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